En comparaison avec celui-ci, les deux épisodes précédents ne me semblent plus aussi mauvais. Parce que là, on touche le fond. D'habitude, je passe au moins un moment sympa devant Nurse Jackie, malgré ses défauts récurrents. Là, l'épisode était en total roue libre durant vingt minutes, comme si les scénaristes avaient déserté le navire et que seul un réalisateur un peu trop adepte des belles transitions gratuites était aux commandes.
Tout va bien chez Jackie. Son mari vient de découvrir qu'elle était accro aux calmants mais rien de grave, elle continue de préparer le petit déjeuner et tout le monde est content, même les gamines sensés être en dépression. Alors la soeur de Kevin (dont on n'avait jamais entendu parler avant) débarque et c'est le début d'une nouvelle intrigue qui pour l'instant n'est quand dans une phase d'installation et ne sert donc à rien. Ou alors à un tout petit cliffangher où Jackie fait la gueule parce que Kevin veut la présenter à Eddie. Voici donc venir le quatuor amoureux de la mort qui tue avec un membre de la famille. J'ai hâte...
À l'hôpital, Akalitis est outré quand un prêtre veut récupérer les statues de la Vierge et du Christ et elle se détend en jouant un peu de piano. Un piano ramené à l'intérieur par Dieu, le type qui gueulait du haut de sa fenêtre l'an dernier et qui est devenu le conseiller amoureux de Zoey. Celle-ci manque de s'étouffer en avalant un sandwich où Lenny a caché une clé. Un type que j'avais complétement oublié vient proposer à Jackie de l'aider à devenir sobre ce qui est une once d'évolution du personnage mais comme la tête de l'acteur me revient pas, ça m'enchante peu. Des patients meurent tranquillement, un couple orthodoxe a le droit à deux scènes inutiles et inaboutis et deux vendeurs de kebabs veulent récupérer leur stand. O'Hara passe en coup de vent, Cooper et Thor s'associent pour battre l'équipe de football imaginaire des chirurgiens et Sam parle toutes les langues. Vous l'avez compris, c'est vraiment n'importe quoi. Il y a des plans qui ne sont là que pour faire jolies et des acteurs qui se demandent eux-mêmes si tout ça n'est pas une blague.
La seule scène que j'ai aimé, c'est celle où Zoey et Lenny improvisent un pique-nique classieux devant l'hôpital. C'était du mime, ça a duré cinq secondes, mais ça m'a fait sourire. Le reste, c'était une vilaine grimace. Encore quelques épisodes et puis j'arrête promis.
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