Longuement attendue, cette huitième saison commence fort : on y voit Larry se battre avec des girls-scouts, apprendre à une gamine comment utiliser un tampon, se faire frapper par Gary Cole et se faire jeter à la rue par Sheryl, avec qui il vient fraîchement de divorcer. La fin d'une période mais toujours le même Larry David, avec son éternel jovialité et joie de vivre qui l'entraîne dans les pires situations et nous laisse mort de rire à tous les coups. Il m'en faut peu : juste quelques mimiques de la part du comédien, quelques dialogues profondément absurdes, une galerie de seconds rôles excellents (Jeff et Suzie forment toujours un couple détonnant tandis que les tirades de Leon font mouche à tous les coups !).
Larry : (to Cheryl's bald lawyer) I can call you bald. It's like black people calling each other nigger. Hey, baldie.
Je pensais qu'on retrouverais Larry à New York (toute la promo de la saison a mis l'accent sur cette délocalisation) mais j'imagine que ce sera pour plus tard. La mise en place est en tout cas savoureuse et relance le show vers de nouvelles directions, sans pour autant perdre ce qui la rend amusante. Dix ans après ses débuts, Curb Your Enthusiasm n'a en aucun cas perdu son interêt et si de plus en plus d'acteurs tentent d'imiter Larry David, personne n'est parvenu à l'égaler.
Larry : It's not a negative thing to run an ass in the ground.
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C'est tout ce que j'ai à dire sur ce retour si attendu. Je suis toujours à Barcelone et j'ai donc peu de temps à consacrer à mes chroniques. Je vous gratifierais tout de même de quelques mots sur la fin de Men of A Certain Age, sur la deuxième saison de Treme, sur les débuts de Falling Skies et sur le retour imminent de Breaking Bad. À très vite !
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