7.01 The Best Man / 7.02 The Naked Truth


Tous les ans, c'est la même chose : je menace d'arrêter la série parce qu'elle devient frustrante ou navrante et puis je réalise que j'ai vraiment besoin d'une sitcom traditionnelle dans mon planning hebdomadaire. Même si elle se prend pour un modèle de comédie moderne, HIMYM est une sitcom pure et dure. Et je vais désormais la juger comme telle et l'apprécier, je l'espère, à sa juste valeur. Parce que bien sûr, lorsqu'on compare Friends ou News Radio (mes deux sitcoms favorites) à Louie, Parks & Rec ou It's Always Sunny in Philadelphia, on se retrouve à haïr les rires enregistrés et le rythme bien calibrée et formatée. Mais lorsqu'on regarde ces séries avec la seule intention de passer un bon moment avec des personnages qu'on aime, il est impossible de décrocher. Voilà, j'avais besoin de me justifier et de me rappeler pourquoi je regardais toujours HIMYM et pourquoi j'avais besoin de ma dose de sitcom. 

Après cette introduction laborieuse mais nécessaire, parlons de ces deux épisodes d'ouverture. Le premier est un season premiere bien foutu, qui se déroule comme promis lors d'un mariage et lance naturellement les préoccupations de la saison : le triangle amoureux Barney/Robin/Nora, le futur enfant de Marshall et Lily et l'idéalisme de Ted. Quand au second, c'est le véritable lancement de la saison avec Barney qui choisit Nora (même si on se doute qu'il épousera Robin), Ted qui repart à la conquête du grand amour (mon dieu...) et Marshall qui décroche enfin le boulot de son rêve sans pour autant oublier ses délires d'antan (comme se promener à poil dans l'East Village). Au bout de sept saisons, on sent que le thème cette année sera celui de la maturité et les scénaristes mettent très fort l'accent dessus. Du coup, c'est prévisible, un peu redondant, mais complètement cohérent avec le parcours des personnages. Et surtout, c'est l'occasion de trouver de nouveaux moyens de nous faire rire ou d'introduire des personnages secondaires savoureux (Martin Short ainsi que le frère McPoyle étaient d'excellentes additions). Du coup, je suis plutôt confiant car la saison a une véritable direction et si l'on oublie les commentaires insupportables de Bob Saget et le fil rouge exaspérant de la série, il y a moyen de passer d'excellents moments cette année. 

Sinon, j'ai adoré la danse de Barney et Robin et l'utilisation du "Victoria" des Kinks. 

Acceptons la série pour ce qu'elle est, une sitcom traditionnel sous de faux-airs de modernité (les montages sont moins impressionnants qu'à une époque tout de même et la mythologie n'intéresse plus personne) et au vu de cette reprise, tout devrait aller comme sur des roulettes.

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