Je récapitule : j'ai découvert la série l'an dernier, me suis avalé les six premières saisons en quelques semaines et j'ai jamais autant ri devant mon petit écran. J'ai déjà chroniqué tout ça avec une passion à peine démesurée et j'avais hâte de retrouver le gang (qui a signée pour deux saisons supplémentaires après celle-ci, autant dire que c'est la meilleure nouvelle de l'année) et chroniquer chacun de ces nouvelles mines d'or d'humour incomparable.
Quoi, overdose de superlatifs dès l'introduction ? Attendez, c'est pas fini. Parce que ce season premiere est formidable. Complétement débile : Frank veut marier une prostituée accro au crack et le mode de vie de cette "pretty woman" pousse le reste du groupe à remettre en question le sien. Alors que Fat Mac fait sa première apparition (déjà beaucoup médiatisée et aussi délicieusement absurde et cinglé que prévu), Dennis se transforme peu à peu en crack-addict anorexique, Dee se lance dans la prostitution pour les fétichistes de pieds sosie de Tiger Woods et Charlie se met à vomir des litres de sang sur une pauvre femme qui n'avait rien demandé (j'ai failli m'étouffer dans mon rire). Autant dire que la saison part sur les chapeaux de roues avec des personnages encore plus affreux que jamais et des acteurs qui s'en donnent toujours à coeur joie. Allant même jusqu'à mettre en péril leur santé comme ce taré de Rob McElhenney qui, je l'espère, ne va pas faire une crise cardiaque avant la fin de l'année !
Autre détails savoureux : la nouvelle coupe de cheveux de Danny DeVito, les jeans bouillis de Charlie et Frank et les petites références sympas au passé de la série comme le faux sosie ou l'addiction de Dennis et Dee. À l'image de cette prostituée laissée morte dans le couloir d'un immeuble insalubre, la septième saison promet d'être bien crasse comme on l'aime et It's Always Sunny in Philadelphia n'est pas prête de perdre son statut de comédie la plus drôle à la télé.
Ce qui n'a jamais été mentionné par les Emmy Awards, bien entendu. Damn you, Modern Family !
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