Après le double épisode qui avait ouvert la saison, on peut s'attendre à quelque chose du même acabit pour la clôturer. Et lors de cette première partie, on est servi avec les révélations concernant le père biologique de Jonathan et la colocation aussi drôle que prévu entre George et Ray !
Chacun à leur manière, Ted Danson et Zach Galifiniakis rendent hilarantes et uniques chaque situation et chaque réplique que leur offre les scénaristes. Alors qu'on pouvait leur faire, c'est les réunir sous le même toit ! Non seulement c'est très drôle (je pourrais regarder George chatouiller Ray pendant des heures, aussi étrange que ça puisse sonner) mais en plus, c'est limite touchant, les deux amis se confiant leurs doutes sans aucune pudeur. Comme si le terme bromance, trop souvent utilisé à mauvais escient dès que deux personnages que tout opposent développe un semblant d'amitié, avait été inventé pour eux. L'apothéose de tout ça reste la performance de George dans le rôle de Don Quichotte (costume sur mesure pour Danson) qui chante "The Impossible Dream", bientôt relayé par un Ray complétement stone. Et chacun de son côté profite de cet élan pour régler ses conflits : George avec sa fille conclue une intrigue qui a un peu trop trainé en longueur et Ray qui se fait jeter définitivement par Leah dans une scène pas aussi prévisible et plus touchante que prévue...
L'enquête de Jonathan nous amène dans un nouveau décor, celui de Coney Island et de sa fête foraine permanente, une ambiance qui colle bien avec le côté ludique et enfantin de la série. Isla Fisher est plus adorable que jamais et j'avais presque envie de voir se concrétiser cette romance entre les deux apprentis détectives... jusqu'à la révélation final ! Si on se doutait bien que Stacy Keach était le véritable père de Jonathan (et non pas George comme je l'avait bêtement laissé entendre), qui aurait cru que Bored to Death oserait l'inceste ?
Une première partie pleine de surprises, qui me fait saliver pour la suite... et peut-être fin. HBO, prends une décision et rapidement, le suspense est insoutenable !
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