3.09 Sore Loser


Adam/Rachel : Depuis que Rachel a débarqué avec sa poitrine superbe et son air d'ingénue, il était évident qu'un truc allait se passer entre elle et Adam. Et j'étais convaincu que c'était une très mauvaise idée. Bon, c'est loin d'être l'intrigue la plus maline des scénaristes, mais au final, les dégâts sont limités. D'abord parce que Peter Krause est un excellent acteur, ensuite parce qu'on ne tombe pas dans l'adultère et que ce simple baiser aura sûrement pour seul but de continuer le travail fait autour d'Adam et de sa crise de la quarantaine et de Kristina avec sa dépression post-natale. Et Rachel sera probablement renvoyé d'ici peu et on aura plus qu'à aller sur Google pour admirer la plastique de l'actrice... Ouais, c'était pas très enthousiasmant tout ça (le bisou sous la pluie reste une des plus mauvaises scènes de la série), mais ça aurait pu être pire et parfois, c'est drôle et, toujours, c'est agréable à regarder... Et j'arrêtais pas de me dire que si c'était Nate Fisher à la place d'Adam, la pauvre Rachel serait déjà enceinte et portée disparue... 

Joel/Julia : Et bah voilà, enfin une bonne intrigue pour Joel et Julia ! Plutôt que de chercher un nouveau bébé, ils se rappellent qu'ils ont déjà une fille et que celle-ci est tellement pourri-gâté qu'elle en devient mauvaise joueuse et violente lors des traditionnelles soirées charades des Braverman (qu'il faudrait voir plus souvent !). Alors que je m'attendais à un truc bien plus dramatique ou une nouvelle confrontation entre Joel et un Zeek qui met de nouveau les pieds dans le plat, l'intrigue est traité avec une légereté bienvenue. C'était amusant et vraiment juste de voir le couple maudire leur peste de gamine et finir une bouteille de vin après l'avoir puni ! Bon, le happy ending autour de la partie d'échec était un peu forcé mais franchement, Julia et (surtout) Joel s'en sortent très bien et c'est vraiment une bonne surprise. 

Sarah/Drew : Toujours ravi de voir Drew avoir le droit à plus de temps d'antenne. Ici, ce n'était pas vraiment pour nous raconter quelque chose de nouveau mais pour nous rappeler que Sarah ne s'occupe pas seulement de sa fille mais aussi de son fils. Et lorsqu'elle le punit maladroitement, c'est l'occasion d'avoir un Mark de bon conseil (mais a-t-il un seul défaut ce garçon ?) et de voir Camille être particulièrement franche avec sa fille plutôt que de jouer la grande dame pleine de sagesse. Pas besoin dire que la courte intervention d'Amber m'a également ravi. Et la résolution est adorable, tout comme cette jolie romance d'adolescents. 

Kristina/Max : Pas la plus passionnante des intrigues concernant Max, c'était limite redondant. Mais ce n'est rien puisque l'intrigue est sauvé de l'ennui par une Monica Potter jamais aussi géniale que lorsqu'elle est névrosée : lorsque Kristina remet "Justin Bieber" à sa place, j'ai applaudi ! Ca fait du bien de ne pas la voir seulement en mode dépression post-natale. Même si j'ai bien peur qu'avec ce qu'il se passe du côté de son mari, on risque de la revoir broyer du noir d'ici peu...

Braverman of the Week : Joel, parce qu'il arrive à apporter de la légereté dans un conflit et qu'il est particulièrement bien exploité cette saison. Et pour la catégorie enfants/ados, je vote Drew, parce que ça lui va bien d'être jeune et amoureux, qu'il en profite le veinard, ça ne durera pas. 

Dommage que l'épisode soit une nouvelle fois plongé sous de grosses couches de musique folk indé bien trop intrusive. Autant j'avais adoré le final sur Donovan la semaine dernière, autant là, dix chansons en tout au compteur, c'est bien trop. J'aime beaucoup les Drums ou Mason Jennings mais là, ils font juste partie d'une bouillie général bien mal mixé et de plus en plus irritante... 

Pour conclure, je tiens à rappeler qu'on est déjà à la moitié de la saison puisque NBC a réduit sa commande à 18 épisodes et qu'elle se terminera en février. Oui, en février. C'est pas la joie. Une annulation est très possible. Et ça m'attriste beaucoup (étrangement plus que la possible annulation de Community mais ça, on en reparle). Profitons-en pourvu que ça dure, c'est tout ce que l'on peut faire pour le moment...

Commentaires