Un épisode qui commence par la scène la plus nulle de la saison et se termine par la meilleure scène de la saison. Et entre les deux, les scénaristes jouent avec nos attentes mais on les pardonne parce que c'est génial toute cette tension, ça prend vraiment aux tripes pendant quarante minutes.
Donc Juice n'est pas mort. Tout ça à cause d'une branche pas très solide. C'est vraiment idiot et quand l'épisode débute là-dessus, j'ai un peu rouspété (voir pourquoi dans ma chronique de la semaine dernière). Cela dit, j'ai rapidement changé d'attitude parce que sa scène avec Chibs était vraiment poignante. Rien que pour cet échange, ça valait le coup de donner un sursis à Juice. Et je retire ce que j'ai dit concernant le fait que Sutter ne tue jamais ses personnages principaux.
À partir du moment où il s'était opposé à Clay, on savait que Pinney était foutu. Et l'affrontement est à la hauteur. Les deux acteurs livrent l'une de leurs meilleures performances et jusqu'au bout, on est scotché et complétement pris en otage par cette terrible fatalité. Ca va être dur pour Opie, qui, en quatre saisons, a perdu une femme, s'est fait lâché par sa deuxième et va devoir enterrer son paternel...
En même temps, ça va être dur pour tout le monde. Ils ont pas l'air de plaisanter les Lobos. Et alors qu'on se prépare à une grande fusillade au milieu de l'épisode, en fait non. Et alors qu'on s'attend à ce vote crucial, en fait non. Et alors qu'on pensait que Pinney allait dévoiler à Jax la vérité sur la mort de son père, en fait non. Ce qui n'empêche pas l'épisode d'être très riche et très éprouvant pour les nerfs. On se dit surtout que plus les événements sont retardés, plus ils vont être violent et fatals. Au moins, suivant mes conseils de la semaine dernière, Tara prend enfin la décision de quitter la ville et partage une scène très touchante avec Jax.
Et je pense maintenant que Clay va devoir mourir à la fin de cette saison. Il n'y a plus de retour en arrière, il va falloir assumer Kurt. Même si ce discours à la fête de charité était vraiment beau, Clay est devenu l'ennemi numéro un de son propre club. Et ce rôle va à merveille à Ron Perlman, magistral.
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