Je n'ai pas vu le temps passer devant cet épisode fluide et passionnant.
Dylan Baker est de retour pour la troisième fois dans le rôle de l'étrange Colin Sweeney, nemesis d'Alicia qui va pourtant de nouveau avoir besoin de lui pour régler une affaire d'accident aérien. L'acteur vole la vedette à tout le monde dès qu'il est à l'écran et livre une prestation toujours à la limite de la caricature, mais qui reste étonnemment vraisemblable et hypnotisante. J'ai bien cru qu'il allait se voir faire poignarder en prison mais je suis au final plutôt heureux qu'il reste en vie, ce qui promet une nouvelle apparition. Si celles-ci sont mesurés et jamais gratuite, ça me va. Ce qui est bien avec l'intrigue Sweeney, c'est qu'elle relie à peu près de tout le monde et influence le lancement de la nouvelle campagne de Peter. Et je commence à apprécier Celeste, toujours aussi caricatural mais fonctionnant mieux lorsqu'elle est en duo avec Alicia. La scène où les deux femmes partagent un verre était finement joué et rajoute au mystère de Will. Ce dernier est peu présent dans cet épisode mais accapare l'esprit d'Alicia, qui découvre avoir été embauché par favoritisme, tout comme la jeune stagiaire que David Lee (il m'avait manqué) la force à engagé sous pretexte qu'il s'agit de sa nièce. Habilement lancés ici, une relation mentor/élève et un Will plein de secrets sont deux directions intéressantes pour la suite.
À côté de ça, l'ignorance d'Eli face aux agissements du couple Florrick et la solitude d'une Grace privé de sa seule amie sont deux intrigues bien foutus qui s'intègrent aisement au reste. On a également un Cary très en forme qui n'est jamais mieux utilisé qu'en bad guy qui rejoint toujours le camp des gentils.
Alors que je traîne à visionner cette troisième saison, cet épisode m'a définitivement convaincu d'accélérer le rythme tellement c'est de nouveau prenant.
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