Avec une galerie de personnages aussi importante, la série peu à sa guise privilégier l'un d'entre eux à chaque épisode. Et celui-ci est un Cary Show assez savoureux, tellement le jeune procureur a développé un charisme et une malice bien à lui. Plutôt que de nous faire espérer un possible retour chez Lockhart & Gardner, le voilà qui reçoit une promotion et confirme sa position privilégié auprès de Peter. Mais avant d'obtenir son nouveau poste, il a le temps de briller dans une enquête bien foutue où il a raison depuis le début et de faire du charme à une femme ravissante qu'on avait jamais vu avant. Classe, Cary.
Du coup, Alicia est un peu reléguée au second plan, dans le sens où elle est bernée par son client et se retrouve un peu dépassé par sa nouvelle employée, Caitlin, une bonne addition au cabinet. Sa relation avec Will fait également l'objet d'une nouvelle mini-intrigue concernant ses gamins et un Zach plus manipulateur qu'il n'y paraît. C'est toujours fait avec subtilité mais j'attends vraiment le moment où la légereté apparente du couple va devenir problématique...
Et plutôt que de remettre Kalinda ou Diane sur le devant de la scène, c'est Eli qui a de nouveau la part du lion dans l'autre moitié de l'épisode. J'adore Alan Cummings mais sa présence est un peu écrasante ces derniers temps et le retour de son ex-femme ne m'a pas autant passionné que je l'aurais cru. D'abord parce que j'ai un problème avec Parker Posey, même lorsqu'elle jouait dans Parks & Rec ou The Big C. Et aussi parce que la révélation concernant le cousin Ben Laden était assez ahurissante. Quelques sourires tout de même et un background plus consistent pour Eli, alors pas une perte de temps non plus. C'était également chouette de revoir l'ancien chef de campagne de Peter, un signe que les scénaristes ont une excellente mémoire.
Un épisode solide, porté par un Cary plus attachant que jamais. Et une saison qui ne fait, pour l'instant, pas de véritables faux pas, juste quelques petites maladresses.
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