Après un épisode inégal, on revient à quelque chose de plus solide. Le passé de Will et la guerre entre fromages et légumes semblent être les deux fils rouges de la saison. Et c'est passionnant.
Et l'affaire du jour ne l'est pas moins. La première incursion d'Alicia dans le monde militaire avait bien fonctionné alors nous voilà de retour face à la cour martiale du juge Kuhn. Dès les premières images de l'intro, on est plongé dans un univers singulier, où la moindre petite erreur peut causer de graves dégâts. Et bien que la défense de Will et Alicia soit solide et que l'accusée n'est clairement pas la seule responsable du désastre qui a causé la vie à une dizaine de citoyens, on ne peut s'empêcher que sa condamnation reste juste. Malgré toute la gravité de l'histoire, l'arrogance légendaire de Will et la maladresse du lieutenant Hicks apportent la légereté necéssaire à tout procès qui se respecte. Et la conversation entre Alicia et le juge Kuhn apporte une perspective nouvelle sur l'éthique et la justice, des notions que Lockhart & Gardner sont souvent amenés à revisiter.
D'autant plus que l'enquête autour de Will est une menace de plus en plus concrète. Kalinda a beau jouer de ses charmes pour tenter d'attirer Dana dans son lit, rien n'y fait. Si ce triangle amoureux m'ennuie toujours un peu, j'ai adoré (comme d'habitude) chaque apparition de Diane, qui découvre ce qu'il se passe et décide de sermonner Will ouvertement, dans leur petit jardin secret. Avec un ultimatum qui risque de mettre fin à une relation qui stagne en arrière-plan. Y a pas à dire, c'est jouissif de voir Diane foutre un gros coup de pied dans la fourmilière et faire avancer les intrigues à son rythme !
Elle brille également face à Eli, qui est lui empêtré dans sa campagne pour les produits laitiers. Les intrigues d'Eli m'ont semblés bien trop souvent prétexte à abuser des talents comiques d'Alan Cummings dernièrement mais là, on a une vraie satire du monde des lobbyistes. De toute façon, le duo Diane/Eli est probablement le plus efficace, la parfaite combinaison entre flegme et vivacité d'esprit.
Et bien entendu, j'ai pris mon pied lorsqu'Alicia remet (pour la enième fois) Jackie à sa place. Par contre, je n'ai pas applaudi le retour fracassant de Wendy, car j'ai trouvé le jeu de l'actrice d'une platitude exemplaire, même lors de la campagne. M'enfin, pas de quoi me gâcher le plaisir devant un épisode franchement réussi, sans faux pas majeurs.
Sinon, le titre m'échappe. Une référence au meilleur album de Wilco ?
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