Deux semaines sans Parenthood, c'était déjà long. Alors, au moment où l'on attaque la ligne droite finale pour cette saison, j'espère plus que jamais que NBC prendra la bonne décision...
Crosby/Jasmine : Comme Peter Krause était à la réalisation (un boulot très correct de sa part), c'est Crosby qui se taille la part du lion. D'abord avec un triangle amoureux qui, bizarrement, ne m'agace pas autant que je l'aurais cru. Parce qu'on arrive facilement à croire les sentiments de Crosby pour son ex, parce qu'on comprend le besoin de Jasmine pour aller de l'avant, parce que Joe n'a jamais été traité comme un rival amoureux antipathique, et parce que Lily est suffisamment attachante pour que sa jalousie nous touche. Dax Shepard était superbe dans la scène où un Crosby ivre expose ses sentiments à Lily. Et l'intrigue du Luncheonette était sympathique, notamment grâce à l'apparition de Dawes, un groupe qui ne l'est pas moins (et dont je parlais récemment sur mon blog musical). C'est juste un beau gâchis de ne pas les avoir fait chanté car ils sont bien meilleurs musiciens que comédiens.
Sarah/Mark : La différence d'âge allait bien finir par être un problème pour le couple. Et comme l'on sait que Josh Ritter ne pourra pas rester éternellement dans les parages, j'ai toujours pensé que ce serait prétexte à rupture. Mais en attendant, le couple est toujours aussi attachant, Lauren Graham tour à tour adorable, drôle ou émouvante et leurs problèmes sont traités avec justesse. On se doute que Camille finira par avoir raison (comme toujours) concernant l'avenir de sa fille, mais on ne peut que souhaiter à Sarah de refaire sa vie avec Mark, malgré le fossé générationnel qui les sépare.
Amber/Bob : Comme j'ai vraiment du mal à m'habituer au visage étrange de Jonathan Tucker et au fait qu'il ne s'agit que d'une banale élection au conseil municipal (comme on en voit beaucoup cette saison à la télévision), cette intrigue ne parvient à me convaincre que grâce à Mae Whitman. Qui, comme d'habitude, illumine l'écran avec chacune de ses expressions et transforme cette romance un peu forcé en quelque chose d'assez touchant. Parce que, si je me fiche pour l'instant de Bob Little, je m'intéresse aux émois d'Amber qui commence à trouver une véritable direction mais est de nouveau rattrapé par ses doutes et son manque de confiance en elle. À part ça, c'est toujours chouette de la voir répondre au téléphone, poser en photo derrière un bouquet de fleurs et taper la causette avec sa tante Kristina. J'ai juste peur que les intentions de Bob ne soient pas claires et qu'un scandale soit au tournant...
Julia/Joel : C'est toujours aussi ennuyeux et prévisible (bien sûr que Zoé finira par leur refiler son bébé) mais quand Joel s'en mêle, l'intrigue est toujours plus plaisante à suivre. Sa confrontation avec Zoé m'a laissé sur ma faim et ça veut bien dire que, quelque part, je m'intéresse à toute cette histoire d'adoption, même si elle traîne en longueur et même si Julia est fatiguante...
Braverman of the Week : Un quasi ex-aquo entre Sarah et Crosby, bénéficiant tous deux d'une intrigue juste et touchante. Mais la palme revient finalement à Amber parce que Mae Whitman est la meilleure, tout simplement !
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