Pas grand chose à dire sur un épisode que j'ai déjà vu il y a un moment (et dont j'ai bêtement tardé à écrire la chronique) et qui ne me laisse pas un souvenir mémorable. Juste quelques scènes, quelques répliques amusantes. Ce qui est déjà pas mal.
Les frustrations de Jack continuent d'être un arc narratif intéressant. Rien de plus drôle que de voir le personnage se battre pour redevenir le fauve capitaliste qu'il était lors de ses glorieuses années, en utilisant Liz comme cobaye, lors d'une bataille de négociations riche en drôlerie, de la vidéo d'introduction à l'ultime combat où Jack se dédouble et provoque sa propre perte. "He’s a white man with hair, Lemon. The sky’s the limit!". Du grand Baldwin.
De son côté, Kenneth semble lui aussi en train d'évoluer, laissant au placard sa tenue de page pour redevenir un simple anonyme. Si je ne le détestais pas autant, il serait presque touchant. Est-ce une vraie volonté de changement ou un nouvel artifice de la part des scénaristes, qui s'amusent souvent à bouleverser la relation des personnages sans jamais aboutir à quelque chose de consistant ou durable, en valorisant toujours la farce au dépit du vraisemblable. On va pas s'en plaindre car c'est souvent drôle, mais je suis certain qu'un boulet comme Kenneth pourrait bénéficier d'un traitement plus solide. Mais si Kristen Schaal (Flight of the Conchords) veut le remplacer pour toujours, je suis pour !
Reléguée dans une intrigue secondaire encore plus couillone que d'habitude, Tracy et Jenna sont lourdingues, mais c'est comme ça que j'ai fini par les aimer. Les répliques absurdes et vachardes fusent et ont a même le droit à un Transformers revisité. Dans une conclusion difficile à croire, le duo finit par annoncer qu'eux aussi, ils vont évoluer.
La sixième saison est donc synonyme de changement. C'est un peu la même rengaine tous les ans mais cette fois, on a presque envie d'y croire.
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