Je me suis un peu emballé la dernière fois. Je savais bien que ce nouvel arc n'allait pas être du calibre de la fusion Scranton/Stanford ou de la Michael Scott Paper Company, mais je ne pensais pas non plus que ça allait être aussi bancal.
Commençons par la partie en Floride qui, lors du cold open, m'a rendu assez enthousiaste. L'aspect road-trip, les dynamiques nouvelles entre des duos qu'on a peu l'habitude de voir et un Dwight en bonne forme m'a sincèrement donné bon espoir pour l'épisode tout entier. Sauf que voilà, plutôt que s'occuper de raffraîchir les personnages existants, les scénaristes décident de les reléguer au second plan au profit de nouvelles têtes. On avait entraperçu Catherine Tate l'an dernier, et elle m'avait pas fait sourire une seule fois. Rebelote ici tellement son personnage d'arriviste maladroite est toujours aussi peu consistant. Une blague ne fait pas un personnage. Si ça peut passer parfois concernant James Spader, j'ai ici passé mon temps à grincer des dents dès que Tate a ouvert la bouche. Et si faire venir Todd Packer aurait pu être une bonne idée, il apparaît ici comme un vestige du passé qui rend forcément nostalgique plutôt que confiant pour l'avenir.
Quand à Jim, il y avait matière d'explorer enfin ses doutes et son mal-être en le mettant face à un Florida Stanley qui est comme une vision du futur pour le jeune père de famille coincé dans son boulot. Mais non, juste un gag lourd très vite remplacé par un triangle amoureux à la con (oui Kathy, je te sens venir). Reste Dwight qui, même avec une appendicite complétement over-ze-top et lourdingue, parvient à insuffler suffisamment d'énergie à l'intrigue pour ne pas qu'on s'endorme ou que l'on fasse trop la grimace. Merci Dwight car malgré ton omniprésence et le fait que les scénaristes n'ont clairement plus rien de nouveau à raconter à ton sujet, tu es le seul sur qui ont peut compter pour rire et avoir une raison de continuer la série.
Rien à dire sur ce qu'il se passe à Scranton, si ce n'est que Andy fait effectivement un bien meilleur réceptionniste que patron, que je perds mon attachement à Pam (et j'en suis vraiment attristé puisque je l'ai aimé à la folie) et que Creed avait une réplique drôle.
Je ne pensais pas dire ça un jour, mais nous sommes arrivé à un point où Rainn Wilson porte véritablement la série sur ses épaules. La série doit s'arrêter avant son départ.
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