4.14 One Step Forward, Two Steps Back

De nouveau, je vais faire court car c'est bien beau de reprendre ce rythme quotidien de chroniques, mais j'ai bien peur qu'elles ne seront pas aussi complètes que d'habitude si je continue à avoir un emploi du temps de fou à côté. C'est juste que ce début d'année est très riche (et voilà que Workaholics décide de reprendre sans prévenir et s'ajoute à la liste) et que j'ai envie de commenter tout ça, aussi furtivement que puisse se faire. Bon ça tombe bien, je n'ai pas grand chose à dire sur cet épisode. 


Non pas qu'il soit mauvais. Il est juste très classique et poursuit les intrigues lancés récemment, en prévision du season finale. Il le fait bien, même si pour ce qui est de Sarah, c'est vraiment histoire de gagner du temps et d'exploiter le triangle amoureux jusqu'à plus soif (vraiment plus soif). À tel point que même Hank se la joue méta et hurle à Sarah de faire un choix car il ne supporte plus ça. On est d'accord Hank. Mais la beauté de Parenthood, c'est que même avec des intrigues aussi peu enthousiasmantes, il suffit de se laisser entraîner par le jeu impeccable des acteurs pour passer un bon moment. La manière dont ils s'approprient leurs répliques, la manière dont la mise en scène semble tout à fait libre et spontanée, c'est suffisant pour y croire mais quand c'est peu crédible et prévisible. Mais y a la pression pour la semaine prochaine : quarante minutes pour faire un choix, point barre. Et si jamais les deux amants sont disqualifiés et partent bosser pour une autre série, ça aura été une belle perte de temps...

Mais assez parler de Sarah. Celui qui mérite toute notre attention cette semaine, c'est Crosby. The Braverman of the Week. Dax Shepard fait vraiment un excellent boulot, dans tous les registres. C'est toujours assez comique de le voir s'engueuler avec sa belle-mère ou faire des reproches comme un gamin à Jasmine. Et c'est vraiment très émouvant de le voir réconforter Julia dans la plus belle scène de l'épisode. On les voit rarement tous les deux mais ça fonctionnait à merveille et la série fait de toute façon toujours mouche quand elle raffermit les liens entre les Braverman. Non vraiment, Crosby illumine l'épisode et même si elle simple et pas très originale, l'intrigue concernant Renée est parfaitement maitrisé et apporte des conflits qui sont pour l'instant loin de m'ennuyer. 

Et tandis que Drew se cachait de nouveau quelque part (l'épisode précédent a fait exploser son quota d'apparitions), Joel était un peu partout et comment s'en plaindre ? Avec Ryan et les donuts, il était cool (dommage de ne pas avoir plus vu Amber tout de même), avec sa femme il était cool. Joel est cool et c'est bien que les scénaristes s'en servent autant. Les doutes de Julia concernant Victor sont toujours traités avec justesse et émotion et même si le changement d'avis final arrive un peu vite, c'est un happy end mérité. Un peu comme celui de Max et du distributeur de machines même si là, c'était un peu moins subtile, plus léger aussi. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il accepte qu'on gâche de bons Skittles en lui balançant à la figure... 

J'avais dit que je ferais court mais en fait ça va. Parenthood m'inspire, je n'y peux rien. J'aime parler de mes Braverman. Et je sais que, quoi qu'il arrive j'aurais beaucoup de choses à dire la semaine prochaine pour le season finale.

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