Le 16 mai prochain, il faudra dire au revoir à The Office. Et même si la huitième saison était pourrie et que celle-ci est inégale (mais mieux), l'émotion sera là. Pour moi en tout cas. Vous le savez, c'est la série dont j'ai le plus parlé ici et qui a accompagné mes neuf dernières années de passion télévisuelle. Dire adieu à ce fil rouge, ça va pas être facile. Si vous ressentez la même chose, j'ouvre donc les portes de mon blog pour une rétrospective, une dernière salve d'adieux. Venez partager vos souvenirs bons ou mauvais, vos épisodes favoris, vos scènes ou moments cultes, votre personnage de prédilection, votre passion pour Jam ou Dwangelina. Tout comme Gibet l'a fait récemment, à vous de jouer (suffit de me faire part de votre envie dans les commentaires).
Et cette fois, c'est au tour de thomaswh de nous raconter sa relation avec la série. Et de me remercier deux fois. Alors merci à lui d'avoir bien voulu jouer le jeu de l'hommage !
Lorsque Dylanesque a ouvert son blog aux fans de The Office et que je me suis proposé pour une rétrospective, je me suis avant tout demandé comment j’ai connu cette série dont je suis aujourd’hui énormément fan. Je me souviens avoir aperçu la première saison lorsqu’elle avait été diffusée et dont je n’avais pas franchement accroché. Mais Dylanesque parlait beaucoup de The Office sur son blog, j’avais donc décidé de retenter l’expérience avec ce qui était diffusé à l’époque...
Le premier épisode que j’ai découvert était le mythique « la croisière bibine » (note de Dylanesque : "Booze Cruise" en VO parce que je précise que la VO c'est mieux). C’est avec cet épisode que j’ai réellement accroché. Le changement physique et scénaristique de la série était assez frappant par rapport à la première saison. Dans cet épisode c’est la relation entre Jim et Pam qui m’a le plus touché, Michael G. Scott était très drôle et nettement moins antipathique. J’étais donc convaincu pour poursuivre la série qui ne m’aura pas déçu durant énormément d’épisodes…
Je repense au final de la saison 2 qui était juste magistrale avec Michael (mais aussi Jan) très en forme. Apres cet épisode je me souviens avoir compris être fan lorsque j’ai littéralement dévoré la saison 3 tellement je ne pouvais pas attendre la suite. Je lisais aussi toutes les reviews de Dylanesque et était inscrit sur le forum The Office Fr (hélas fermé depuis) où j’en apprenais encore plus sur ma série, mes personnages, mes acteurs préférés. J’harcelais mes amis et ma famille avec cette « meilleure série du monde », ils avaient compris que pour me faire plaisir un cadeau The Office suffisait et je suis encore très fier du célébrissime mug « World’s Best Boss » qui donne un gout particulier à un simple café.
Quand je parle de The Office je suis habité, même pour cet article je me censure sinon il ferait des pages. Mais grâce à cette passion, j’ai fait découvrir cette série tant méconnu à quelques personnes à mon tour. Je crois que cela fait partie du contrat avec la série, tout fan se doit de partager sa découverte, d’autant plus quand c’est une série trop injustement méconnu.
Bien sûr il y a eu des moments où j’étais moins enthousiaste avec quelques épisodes, mais Michael était toujours là pour soutenir la série et lorsqu’il était temps que Michael grandisse un peu, on appelle la magistrale Amy Ryan qui vous donne des frissons (ou arrache des larmes aux plus émotifs) avec un simple regard camera. C’est aussi ça The Office, savoir se relancer. Même dans les moments les plus difficiles comme ce fut le cas en saison 5, en déca des précédentes, mais qui vous balance un arc narratif époustouflant d’un coup d’un seul (note de Dylanesque : la Michael Scott Paper Compagny, bien entendu) et qui vous rend fou de joie tellement l’idée est excellente. Et il y en a eu des très bonnes idées.
Depuis, la série nous a offert des bons épisodes, des moins bons, mais aussi de très bons épisodes dont mon Series Finale à moi « Goodbye, Michael » qui aurait très bien pu conclure la série. Pour ma part, la suite est un spin-off, dont j’ai mis un moment avant de voir quelques épisodes. Il me reste deux saisons à voir avant la véritable fin, et cela s’annonce encore plus dure à regarder qu’il fut dur à Michael de terminer son marathon contre la rage. Il est parti en flèche, a ralenti le rythme, a pris une pause, a gerbé, mais terminer son marathon pour vaincre la rage. Malheureusement je me pause sur le côté depuis un moment et n’ai pas ce même but pour arriver jusqu’à la fin et les reviews des derniers épisodes me donne –malheureusement là aussi- raison. J’aurais aimé un retour de Steve Carell, non à l’écran mais derrière, il ne faut pas oublier qu’il a livré deux très bons scenarios (Casino Night et Survivor Man) et aurait pu nous donner un final aussi bon que fut Casino Night mais je crois que tout est déjà bouclé…
Malgré tout, je ne remercierais jamais assez la série pour des moments comme le « that’s what she said », le « no god, no god please no…. » et j’en passe. Pour tous les personnages de Michael, que ce soit Ping, Prison Mike, Date Mike, etc… Pour des épisodes que j’ai déjà vu des dizaines et des dizaines de fois, pour des personnages secondaires qui n’auront pas démérité face au grand Michael G Scott. Et j’en profite pour te remercier Dylanesque, pour être le blogueur qui a le plus soutenu cette série et qui m’a poussé à la découvrir.
Je termine en citant une des dernières phrases de Michael, éclatant de rire, à propos d’Oscar et qui résume bien l’atmosphère de la série je trouve « de tous, c’est celui qui me méprise le plus ».
Merci thomaswh ! Alors, à qui le tour ? Si personne ne se désigne, j'enchaînerais la prochaine fois avec quelques dialogues mémorables.
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