Les 50 meilleurs épisodes [5/5]

Voilà. The Office, c'est terminé depuis hier soir. Je ne verrais ce final que dans la journée alors je refuse de me faire spoiler. Je finirais cette semaine hommage demain avec une review super longue et super émouvante de cette ultime épisode. Pour le moment, terminons ce top 50 avec mes dix épisodes favoris de la série. 

10) S04E14 Goodbye Toby

Vous l'avez compris si vous suivez ce blog depuis longtemps : pour moi, les séries, tout comme les chansons, sont des Madeleine de Proust. J'ai écris des pavés à ce sujet. Un épisode marquant de série ou une saison inoubliable me ramènera toujours à l'époque de son visionnage. Je suis un mélancolique incorrigible. La deuxième saison de Louie me ramène à Barcelone, la première saison de Friday Night Lights dans mon appartement d'étudiant lors d'un rude hiver, la neuvième saison d'ER me téléporte à la rentrée des classes en 3ème. Et comme The Office est l'une des séries qui m'accompagne depuis le plus longtemps, j'ai un tas de souvenirs qui se sont greffés à chacun de ces épisodes. Laissez moi donc vous parler de celui qui est lié à "Goodbye Toby". 


"Goodbye Toby", c'est le souvenir d'un après-midi ensoleillé, où je rentrais des cours (j'étais alors en classe de terminale et dans quelques jours, ma vie d'adolescent allait se terminer). C'était l'époque où le mois de mai était chaud et même si ce finale était arrivé bien trop rapidement à cause de la grève des scénaristes, je rentrais chez moi en sautillant joyeusement à l'idée de le regarder. J'avais Internet depuis seulement quelques mois et la quatrième saison était la première que j'ai pu suivre en direct de chez moi, pas en douce sur les ordinateurs du CDI. Je me suis donc installé, avec le soleil qui entrait par la fenêtre ouverte et j'ai savouré ces quarante minutes quasi-parfaite. La haine de Michael pour Toby atteignait son apogée, l'arrivée d'Holly Flax était déjà très prometteuse, les cliffanghers s'enchaînaient sans véritables maladresses et comme dans un effet-miroir, cette journée à Dunder Mifflin était aussi très ensoleillé, plongeant les personnages dans un bain de soleil apaisant. Barbecue, grande roue, feux d'artifices. "Goodbye Toby" sentait bon l'été. 

Dans quelques jours, j'allais donc quitter le lycée, cette chambre d'enfant et la vie que je connaissais jusqu'à présent. Mais à ce moment-là, je n'y pensais pas. Je me contentais de sourire paisiblement devant un season finale chaleureux, drôle et surprenant. Avec Supertramp dans la tête et beaucoup d'espoir pour la suite d'une série qui n'était pas prête de me quitter et allait même m'accompagner dans ma vie d'adulte. 

"When I had my colitis, Toby was very helpful. He gave me seven weeks off. When I had my acid reflux, Toby was not as helpful. So I'm mixed on Toby." (Stanley, dans une scène coupée).

9) S03E23 Beach Games

Je n'ai jamais autant aimé Pam que lorsqu'elle se la jouait "Brand New Beesly". Et "Beach Games" est entièrement dédié à cette Pam qui s'affirme, en particulier lors d'une confession qui reste l'un des moments les plus forts de toute la série. La confiance en elle qu'elle retrouve en marchant sur le feu, le regard de Jim, celui de Karen... Elle est juste incroyablement juste cette scène et on ne chantera jamais assez les louanges d'une Jenna Fisher qui aura toujours tiré son épingle du jeu, même dans les moments les moins bons de la série. Autour de ça, on a une parodie de Survivor très excitante car Michael doit y désigner son successeur. L'occasion de voir un Stanley en furie, un Dwight plus dévoué que jamais et un Andy qui était encore le looser sympathique des débuts. Quel bonheur également d'avoir un groupe soudé au moins le temps de quelques chansons dans le bus magique ! WILMAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Une belle journée à la plage donc, riche en émotions. Sortir du bureau était encore à l'époque quelque chose de prometteur, pas une farce navrante à Gettysburg ou un voyage raté en Floride...

"Pam, that was amazing. But I am still looking for someone with a sales background." (Michael, après la tirade à coeur ouvert de Pam)


8) S06E04 Niagara

Je ne suis même pas certain que "Niagara" est un bon épisode en soi. Dison qu'il est loin d'être solide et qu'il n'exploite pas toujours correctement ses 40 minutes. Que certains gags, comme celui concernant le scrotum d'Andy ou les coucheries de Dwight sont très poussives. Que je sois pas vraiment un fervent supporter du mariage et que de voir mon couple favori tomber dans autant de conventionnel (et ce n'est que le début) m'avait attristé. Mais soyons sérieux deux minutes : voilà la conclusion ultime pour tous les passionnés de JAM ! Voilà un series finale qui ne s'assume pas ! Voilà du rire, de l'émotion et une danse vers l'autel sur Chris Brown qui aura ravi mon coeur de fan. Voilà un baiser devant les chutes du Niagara qui dépasse l'entendement concernant la crédibilité du documentaire (et ce n'est que le début) mais qui m'a fait pleurer comme un bébé. Aussi grandiloquent soit-il, "Niagara" est un beau cadeau pour les amoureux de Jim, de Pam et de tous les autres. On méritait bien ça. 

"I bought those boat tickets the day I saw that You Tube video. I knew we'd need a back-up plan. The boat was actually Plan C. The church was Plan B and Plan A was marrying her a long, long time ago. Pretty much the day I met her." (Jim)


7) S02E21 Conflict Resolution

L'avant-dernier épisode de la meilleure saison de comédie au monde annonçant une conclusion aussi merveilleuse que "Casino Night" se devait d'être aussi merveilleux que "Conflict Resolution". On avance dans le classement et ça en devient presque fatiguant d'être dithyrambique... Les pions se placent sur l'échéquier : tandis que Pam prépare son mariage, Jim prépare sa carte de sortie et Michael, de son côté, passe la journée à résoudre tous les conflits de ses employés. Je vous disais que la running-joke de sa haine envers Toby me réjouissait à chaque fois et c'est encore le cas, toujours aussi cruel, facil et drôle. "Conflict Resolution" réussit le pari de donner à chacun des personnages principaux une intrigue satisfaisante tout en offrant au reste du cast une occasion de briller. Et à l'époque, les employés de Dunder Mifflin étaient encore des embryons et loin de la caricature d'aujourd'hui. Alors c'était chouette de voir tout le monde intéragir, même dans une ambiance de zizanie. Avec comme fil rouge, des photos d'identité qui étaient comme des instantanées de ce qui rendait drôle chacun d'entre eux. Et un montage Photoshop qui résumait bien ce qui faisait la force de la série : des gens différents travaillant au même endroit et qui n'ont pas d'autre choix que d'apprendre à s'aimer et s'accepter. Enfin bon, je ne vais pas vous mentir : c'est surtout l'intrigue JAM qui m'avait séduit à l'époque car elle se retrouvait dans une impasse très émouvante et forcément excitante, à un épisode de la conclusion. Je ne me trompais pas... Win-win-win !

"I never smile if I can help it. Showing one's teeth is a submission signal in primates. When someone smiles at me, all I see is a chimpanzee begging for its life." (Dwight) 


6) S02E20 Drug Testing

Quand on évoque "Drug Testing", beaucoup auront en tête l'image de Dwight dans son habit de shérif volontaire, questionnant ses collègues au sujet d'un joint fumé par Michael lors d'un concert d'Alicia Keys. D'un test d'urine, d'une scène culte dans la salle de conférences, d'affrontements Michael-Toby anthologiques. Moi je m'en souviens surtout car, "Casino Night" et "The Job" à part, il contient mon moment JAM favori. Je vous parlais du doux-amer et de la capacité de la série à produire un torrent d'émotions avec trois fois rien. En voilà le parfait exemple : suite à un pari, Jim n'a plus le droit de parler jusqu'à ce qu'il puisse acheter un soda à Pam. Au départ, c'est mignon comme tout et très léger. C'est drôle quand Jim se retrouve à devoir faire semblant de pleurer face à un Michael qui lui demande de se confier au sujet de la drogue. Et au final, c'est bouleversant quand le silence de Jim et le regard qu'il lance à Pam en dit long sur ses sentiments et son éternel frustration face à la réceptionniste. On approche à grands pas de "Casino Night" et c'est ce moment qui lance la machine et qui fait planer beaucoup de tristesse et d'excitation dans cette dernière ligne droite de la saison. Un moment tout simple et exemplaire. C'est grâce à ça que JAM reste le meilleur "will they won't they" de l'histoire de la télévision, selon moi. Et aussi parce que moi, j'ai vécu ça. Alors ça touche en plein coeur. Et c'est juste parfait. 

"What a terrible day to not be able to talk. Dwight was literally carrying around his own urine and dressed like one of the Village People. Why does he do the things that he does for Michael? I just don't get it. What is he getting out of that relationship?" (Jim, alors qu'il fait clairement allusion à son rapport avec Pam et que c'est ultra-touchant. De l'art de nous émouvoir en nous parlant d'un homme qui transporte de l'urine et un John Krasinski plus juste que jamais). 


5) S07E22 Goodbye Michael

Non seulement c'était émouvant de voir Michael partir à l'époque, mais avec le recul et après avoir vu à quel point la série n'a pas réussi à se remettre de ce départ, ça l'est encore plus aujourd'hui. "Goodbye Michael" aurait pu conclure parfaitement la série. Voilà en tout cas ce que j'en disais : "Alors que les épisodes précédents étaient souvent bien maladroits, les scénaristes nous font le plaisir de savoir toujours viser juste et toucher la corde sensible tout au long de cet épisode rallongé. Les références nostalgiques au passé de la série (le gant de Phyllis, la partie de basket dans l'entrepôt, les personnages de Michael) sont intégrés avec finesse. Chaque adieu colle parfaitement aux personnages et c'est très bien pensé d'avoir laissé à Pam le soin d'une dernière étreinte avec Michael. Les deux personnages ont toujours eu une relation particulière et j'ai bien failli verser une larme lors de cette scène extrêmement touchante à l'aéroport. J'ai bien ri aussi, que ce soit grâce à l'intrigue plus légère qui permet enfin à Will Ferrell de ne pas trop être à côté de la plaque et à Andy de montrer enfin son potentiel de vendeur, ou bien grâce aux éternels gamineries de Michael. Le dernier regard lancé par Michael à ses employés et la crédulité de Creed qui lui dit "à demain, patron" m'a rappelé avec émotion la dernière garde de Mark Greene dans Urgences. Nous sommes les seuls à savoir que Michael s'en va (excepté Jim) et c'est ce qui rend son départ encore plus émouvant. Et enfin, il y a une référence au fait que The Office est un documentaire et voir que le concept est de nouveau assumer me rassure sur la cohérence de l'ensemble (ça, c'était avant Brian le perchman bien entendu), surtout que c'est fait encore une fois avec sensibilité, nous amenant à la dernière réplique de Michael, un "That's what she said" en sourdine. Le symbole de la fin pour celui qui restera l'un des personnages de comédies les plus mémorables dans mon panthéon télévisuel." Est-ce que l'apparition de Steve Carrell sera satisfaisante dans le final de la série ? Je ne veux pas trop me créer d'attentes, je sais juste que j'ai très envie de le revoir une dernière fois. 

"Hey will you guys let me know if this ever airs?" (Michael)


4) S03E24 The Job

Un modèle de season finale où tout est lié, tout est surprenant, tout est drôle, tout est touchant. De la nouvelle poitrine de Jan à la nouvelle coupe de cheveux de Jim en passant par le faux départ de Michael et l'éphémère prise de pouvoir de Dwight sans oublier le coup de théâtre final concernant Ryan, on sentait une nouvelle ère venir pour la série après une saison qui n'avait cessé de prouver que les scénaristes débordaient de créativité. Chaque seconde de "The Job" est culte à mes yeux et cet épisode, comme les suivants dans ce classement, je le connais quasiment par coeur, je serais presque capable de le réciter. Mais ne soyez pas dupes : ce qui m'a autant marqué ici, ce n'est pas seulement la qualité d'écriture et la satisfaction de voir une saison aussi grandiose s'achever de manière aussi grandiose. Ce qui m'a marqué, c'est le sourire de Pam. Même dans les meilleures fanfictions, personne n'aurait pu imaginer une manière aussi parfaite et euphorisante de mettre enfin un terme au jeu du chat et de la souris mené par les deux amis depuis deux saisons et demis. Un tour de force, capable de vous foutre les larmes aux yeux tout en vous offrant un grand sourire. Le tout avec un simple pot de yaourt. C'est très fort. 

"I'm sorry... What was the question?" (Pam) 


3) S02E01 The Dundies

Comment aborder ce haut du classement sans répéter ce qui a été dit mille fois, sans accumuler les superlatifs ? Pour vraiment comprendre à quel point "The Dundies" est un must, il faut se replonger dans le contexte. Enchaîner "Hot Girl" et ce season premiere pour voir une série prendre son envol. Se transformer en l'espace d'un épisode en quelque chose d'unique, pour voir des scénaristes et un cast trouver leurs marques et définir ce qui rendra la série aussi formidable par la suite. Créer sous nos yeux ce mélange doux-amer qui donnera le ton pour de nombreux suiveurs. Transformer le personnage de Steve Carrell d'un David Brent 2.0. en Michael Scott. Nous faire tomber amoureux à vie de Jim et Pam, tout ça à cause de quelques verres de trop. Nous faire prendre conscience que tout ce petit monde a un potentiel monstre et qu'on est prêt à les suivre pour encore des années (peut-être pas neuf, mais pourquoi pas). "The Dundies" est culte. Mais le mot culte a été souvent malmené alors je la refais. Pour tout ceux qui aiment autant The Office que je l'ai aimé, "The Dundies" est culte. Pour citer Pam, c'est comme un accident de voiture qu'on a pas envie de regarder mais qu'on force nos amis à regarder si on veut que, eux aussi, ils tombent sous le charme. Ecoutez "Tiny Dancer" d'Elton John me ferait toujours pleurer désormais...


"The Dundies are kind of like a kid's birthday party, and you go, and there's really nothing for you to do there. But the kid's having a really good time, so you're, kind of there. That's-that's kind of what it's like." (Oscar)

2) S02E10 Christmas Party

Juste après "Noel" de The West Wing et le pilote de Six Feet Under, "Christmas Party" est mon épisode de Noël favori. C'est mon rituel de le regarder tous les ans le 24 décembre depuis sa diffusion. Et à chaque fois, tout fonctionne comme au premier jour : l'ambiance des fêtes en entreprise, un Michael en roue libre, des employés qui oublient toutes leurs différences pour danser ivre, le comité des fêtes en pleine ébulition, le gant de Phyllis, l'I-pod qui passe de mains en mains lors d'une séance de "yankee swap" aussi cruel que drôle, Dwight avec des oreilles d'elfe, Angela qui laisse éclater sa rage en détruisant des décorations, Bob Vance de Vance Refrigiration, Todd Packer et surtout l'émotion provoqué par cette théière pleine de surprises (et même "A.A.R.M." ne m'aura pas gâcher ce sentiment en nous dévoilant les surprises). Là aussi, je connais ça par coeur. Chaque petit sourire de Pam, chaque petit regard de Jim, chaque syllabe prononcée par un Steve Carrell qui semble s'amuser tout autant que nous. Si un jour je dois passer Noël seul, si un jour je dois passer Noël triste, je sais que j'aurais toujours "Christmas Party" pour me tenir compagnie. Et que toute ma vie, j'aurais The Office pour me tenir chaud au coeur. N'est ce pas merveilleux qu'une série basé au départ sur de l'humour inconfortable réussisse à nous faire se sentir aussi bien ? 

"See, that's what Christmas is all about to me, is when you see someone open a gift and you think, "Man, I wish I got that." I mean, that's just such a great feeling, to watch other people envying a gift that you gave to somebody else. I don't know, it's just... I don't know, just makes you kind of feel good." (Michael)

1) S02E11 Booze Cruise / S02E22 Casino Night 

Vraiment, vous voulez que je vous explique pourquoi "Booze Cruise" et "Casino Night" décrochent la première place ex-aquo ? Bon, d'accord. Je vais me répéter alors. Ce sera la dernière fois. D'abord, commençons par une raison toute simple : "Casino Night" est le meilleur season finale de la meilleure saison de comédie de tout les temps. PAF. "Booze Cruise" est le meilleur onzième épisode de la meilleure saison de comédie de tout les temps. PAF. Ensuite, ce qui a fait de cette saison la meilleure saison de comédie de tout les temps, c'est en partie le traitement accordé à la romance entre Jim et Pam. Et ces deux épisodes contiennent les moments les plus forts de cette saison passée à voir les deux amis se tourner autour. Une apogée bouleversante. John Krasinski et Jenna Fisher à leur meilleur. Magnifiés par une caméra qui n'a jamais été aussi bien utilisé dans le cadre de ce "mockumentaire" (je n'aime vraiment pas cette expression au fait, je tenais à le dire). Tout ça, vous le savez. Et peut-être que si vous êtes des humains normalement constitués, vous le pensez aussi. Maintenant, parlons de choses plus personnelles (comme d'habitude me direz-vous). 


Vous le savez, j'ai la mauvaise habitude de projeter pas mal de choses de ma vie sur la fiction que je regarde. Que ce soit sur la famille Fisher ou sur Nick Miller, ce procédé d'identification très fort me rend souvent aveugle et profondément lié à une série (ou un film ou une chanson d'ailleurs) et j'en parlais longuement ici avec mes collègues sériphiles. C'est précisément ce syndrôme qui m'a fait ressentir autant de choses face à cette seconde saison et au parcours de Jim face à Pam. Au moment même où je regardais cette seconde saison, alors que j'étais au lycée, je vivais la même histoire avec ma voisine de classe. Tout comme Pam, elle ne se doutait que très peu de ce que je ressentais. Nous étions les meilleurs amis. Et des scènes comme celle de la canette qui impose un silence embarrassant, du supermarché, du match de basket, de l'étreinte embarrassante, ou du cadeau de Noël, je les ai vécu quasiment secondes par secondes. Un jour, je n'ai pas pu résister. Je venais de voir "Casino Night" pour la première fois. J'étais émue aux larmes. Et j'ai écris une lettre à ma Pam pour lui dire quasiment mot pour mot les mots de Jim. Le lendemain, elle m'a rejoint à la sortie du lycée, pour me redire mot pour mot les mots de Pam. Elle m'a brisé le coeur. Et moi aussi j'ai pleuré.

J'ai ensuite suivi le conseil de Michael dans la plus belle scène de "Booze Cruise" : "Never ever ever give up". Mais elle avait son Roy et j'ai eu par la suite ma Karen. Parfois en ayant vu les épisodes, parfois sans les avoir encore vu. C'était troublant car à la fois un truc triste et une sorte de thérapie. La catharsis puissance 10. Ce petit jeu a duré même pendant la troisième saison mais n'aura pas eu le droit à la même destinée que sa version télévisée. Mais à chaque fois que je reverrais (avec toujours autant de frissons) les deux plus beaux épisodes de The Office, j'aurais une pensée pour elle, pour le moi que j'étais à ce moment-là et pour mon petit coeur brisé. 

Merci à The Office d'avoir su l'accompagner et le réparer quand j'en avais le plus besoin. Pendant quasiment neuf ans. Merci. 

"I'll save the receptionist" (Jim)


Mentions honorables : S01E02 Diversity Day / S02E02 Sexual Harassment / S02E05 Halloween / S03E12 Back From Vacation / S03E20 Safety Training / S04E01 Fun Run / S04E07 Survivor Man / S05E25 Cafe Disco / S06E01 Gossip / S07E05 The Sting / S09E24 Finale (espérons-le !)

Bon et bien, ça y est. Dans quelques heures, je m'en irais regarder la fin. "It's gonna hurt like a motherfucker..."

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