Je n'ai pas grand chose à dire sur cet épisode qui est quasiment la suite direct des intrigues de la semaine dernière (avec un petit détour à la fac en compagnie de Drew et du Sergent York). Alors histoire de m'amuser un peu, et histoire de développer la rubrique "Braverman Of The Week" sous une nouvelle forme, je vais classer les intrigues de la moins réussie à la plus réussie. C'est aussi bête que ça (et preuve d'une jolie paresse de ma part).
5) Et les perdants sont, sans grande surprise, Julia et Joel. Se recentrer sur Victor et sur la question du redoublement est à la base une bonne idée. Le genre de sujet que Parenthood peut aborder avec toute la justesse qui se doit, (malgré les limites de jeu de Victor). Sauf qu'ici, c'est clairement un prétexte pour mettre de l'eau dans le gaz dans le couple, à l'aide d'un artifice introduit très maladroitement la semaine dernière et réutilisé très maladroitement cette semaine : le confident. David Denman fait du très bon boulot et je n'ai aucun problème contre le personnage en soi. Je n'aime juste pas quand les scénaristes ont clairement un plan dans la tête et que ce plan se voit à des kilomètres et ne m'enchante guère. Il suffit que la patronne de Joel vienne rajouter son grain de sel la semaine prochaine et... et c'est prévisible. Les soucis de Victor m'intéressent beaucoup plus qu'un potentiel adultère. Allez, je vais arrêter de pleurer avant d'avoir mal, on verra bien (que j'ai raison).
4) En quatrième position : la campagne électorale. Je commence à ne plus remettre en question toute cette histoire, ce qui est déjà un bon point. De toute façon, la campagne est partie pour durer alors il fallait que je me fasse une raison sur la crédibilité d'une telle intrigue. Ici, c'est même traité de manière assez réaliste, avec un accent mis sur l'aspect financier et un Adam toujours aussi rationnel (quitte à être un peu pas sympa avec sa femme et sa soeur, mais bon, je pardonne tout à Peter Krause). C'est aussi l'occasion de voir Sarah interagir avec le reste de sa famille et ce n'est pas un mal. J'avais peur qu'à force d'aller chercher conseil chez Hank, les deux anciens amants finissent par se remettre ensemble et j'aurais crié au scandale. Non pas que le couple en soi me débecte, mais ce serait dommage de voir Sarah tomber dans les bras d'un homme car elle n'a pas confiance en elle et recherche de l'approbation. Ce serait un gros retour en arrière un tantinet sexiste et pas du tout adapté à ce que peut faire Lauren Graham. Hank n'a pas tort quand il signale son aspect un peu papillonnant, c'est la nature de Sarah. Mais pour l'instant, je préfère le voir comme ami et voir notre papillon voler de ses propres ailes (métaphore à peine filée et beaucoup nulle).
3) Les aventures de Drew à l'université. Il y avait un petit parfum de Gilmore Girls là-dedans et une réminiscence des premiers jours de Rory à Yale. Sauf qu'à la place de Paris, on a une caricature de "frat boy" sur pattes. Je pardonne car ce qui était recherché avant tout était l'aspect comique, l'envie d'apporter un peu de légèreté à l'épisode. Pourquoi pas. Drew, malgré sa coupe de cheveux, mérite ce temps d'antenne et ça fait du bien parfois de voir Amber un peu plus en retrait, dans un registre différent. Même chose pour Ryan, qu'on voit rarement sourire et ça lui va bien, un peu d'humour. Sympathie petite intrigue donc.
2) En deuxième position, l'intrigue qui offre son titre à l'épisode. Un titre étrange sorti de son contexte, je vous l'accorde. C'est au départ très classique et clairement redondant par rapport aux deux épisodes précédents : la petite Aida pleure, Jasmine est sur les nerfs, Crosby est maladroit... Sauf que deux scènes très émouvants viennent s'ajouter à ça. D'abord la discussion avec Zeek. Et surtout, la petite victoire finale où Crosby parvient enfin à établir une connexion avec sa fille, sous l'oeil amusé de sa femme. Encore une fois, Jasmine est trop en retrait à mon goût, mais j'étais tellement ému que je n'en tiendrais pas rigueur aux scénaristes. Pour l'instant.
1) Et pour la première fois depuis longtemps, ce sont Zeek et Camille qui ont le droit à la meilleure part du gâteau. Il faut dire qu'on leur donne rarement l'occasion d'avoir une véritable intrigue sur la durée et je ne m'attendais pas à voir celle de la semaine dernière se poursuivre aussi tôt. On n'avance pas vraiment sur le débat, mais on découvre peu à peu les motivations de chacun quand il s'agit d'entrer dans la dernière partie de leur vie. Et bien que différentes, leurs motivations sont très justes et offrent aussi bien à Zeek qu'à Camille l'occasion de nous émouvoir.
"Nipple Confusion" est donc un peu inégal mais se regarde avec toujours autant plaisir et le zeste habituel d'émotions. Le souci, c'est que personne aux USA n'a regardé l'épisode hier soir et ce qui va finir par me faire pleurer, ce sont les audiences en baisse. En attendant de lancer de nouveau la campagne "Save Parenthood", espérons juste que NBC ne force pas les scénaristes à faire dans le sensationnelle pour rameuter le client.
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