La semaine dernière, je disais que le prochain épisode allait sûrement mettre la barre plus haute. J'avais raison. "Outside The Bubble" est un sommet. Un épisode à la gloire du personnage de Diane et du talent de Christine Baranski, qui méritait amplement ce sacre tardif.
"Not Without A Bang", ça aurait pu être le titre de l'épisode, si la règle des trois mots n'était pas revenue en vigueur. Et ce "bang", que l'on attend depuis le cliffangher de l'an dernier, ne cesse de se faire désirer. D'habitude, quand les séries font ça, c'est pour épuiser le truc un maximum, pour gagner du temps. Les révélations de Lost, la traque de Dexter (la blague)... Ici, c'est l'inverse. S'il a fallu attendre jusqu'à cette scène finale pour que Diane & Lockhart découvre l'existence de Florrick & Agos, c'est que les scénaristes avaient un tas de choses à nous raconter et savaient précisément comment nous les raconter. S'ils ont fait monter la pression, c'est qu'ils ont derrière les capacités pour assumer nos attentes et pour nous surprendre.
Aidée d'une bande-son vraiment irréprochable, ils ont vraiment su gérer ici la révélation, en prenant bien soin de nous montrer une Diane apaisée avant de la faire entrer dans le bureau de Will avec sa grenade (c'est une métaphore hein, aucune véritable grenade n'a été utilisé dans cet épisode, malgré le mariage de Diane à un amateur d'armes en tout genres). En mêlant cette folle tension à une histoire de procès pour harcèlement sexuel qui implique tout le monde (et surtout le retour d'un personnage secondaire favori), l'épisode tourne à toute allure et semble durer à peine vingt minutes. Même l'intrigue de Jackie Florrick était réussie, vraiment belle, en particulier la petite réconciliation avec Eli.
Les shippers Alicia/Will ont même eu le droit à un dernier moment d’apaisement avant une tempête qui approche à grand pas. Qui aurait cru qu'une série d'avocats sur CBS atteindrait un jour de telles niveaux de tragédie grecque incroyablement bien maîtrisé et dont chaque épisode est de plus en plus savoureux ? La semaine dernière, je disais que le prochain épisode allait sûrement mettre la barre plus haute. Je le redis de nouveau et j'aurais sûrement de nouveau raison. Accrochez-vous...
Notes diverses :
- Et bien sûr que j'aurais raison, il suffit de voir la promo du prochain épisode (pleines de spoilers, attention) qui annonce déjà qu'il s'agit du meilleur épisode de la série. Rien que ça.
- Diane et ses lunettes de soleil sont mes choses favorites de la semaine, point barre.
- Gary Cole, Sonja Sohn. Allez, ce n'est pas parce que l'épisode est déjà bien chargé qu'il faudrait se priver d'une poignée de guest-star de luxe. The Good Wife ne se refuse rien.
- Allez, un petit défaut à signaler ? La potentielle équipe de Florrick/Agos n'est qu'une bande de figurants un peu idiots et agissant comme de gros gamins. C'est quand même vraiment dommage de ne pouvoir s'intéresser à aucun d'entre eux pour le moment (à part les titulaires, ça va de soi).
- Je termine en citant The AV Club, comme d'habitude, et David Sims qui résume bien l'exploit actuelle de la série dans sa chronique : "The Good Wife is one of the few shows on network TV that can still send an electric chill up your spine. Not because of shocking twists or luridness, just from throwing some straight up quality drama at you every week and nailing it over and over again"
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