1.07 Red in the Face


"At some point, we've all parked in the wrong garage". 
Un épisode centré sur Roger Sterling, probablement le personnage que je préfère, l'un des plus charismatiques en tout cas. Incarné par un John Slattery inspiré, il méritait vraiment qu'on s'y attarde. Lorsque Joan lui apprend qu'elle ne peut pas passer le week-end avec lui, Roger se rabat sur Don, et l'invite à prendre quelques verres. La soirée se termine chez Don, où Betty se montre étrangement charmeuse avec le supérieur de son mari. Et c'est un Roger complètement ivre qui va tenter d'embrasser Betty. Celle-ci repousse ses avances, mais comme le soupçonne Don, elle l'a bien cherchée. L'ambiance est donc plus que tendue chez les Draper...

Le lendemain de cet étrange soirée, l'agence doit rencontrer les responsables de la campagne de Nixon. Mais Don et Roger traînent un peu au restaurant, abusant d’huîtres et d'alcool. En arrivant à l'immeuble, le groom leur apprend que l'ascenseur est en panne. Les deux compères devront escalader les marches pour arriver à temps à la réunion, ce que l'estomac de Roger ne supportera pas. Il finira par vomir aux pieds des politiciens. Et tout ce petit jeu a été orchestrée par Don lui-même, qui est allé jusqu'à payer le groom pour piéger Roger et se venger de son audace envers sa femme. Don, faut pas l'emmerder. Derrière son air confiant se cache quelqu'un qui semble capable du pire. Le mystère autour de Don semble donc à nouveau s'épaissir, tant sa personnalité semble complexe. Je l'ai trouvé très violent avec sa femme, lorsqu'il manque de la surprendre avec Roger. Et il refuse à nouveau d'évoquer ses souvenirs de guerre. Il n'aime pas trop en parler, comme le dit Betty. 

Parlons-en de Betty. La femme au foyer commence sérieusement à m'inquiéter. Même si son psy prend son temps avant de tirer des conclusions, son mal-être commence à se faire sentir, et elle ira jusqu'à gifler Helen Bishop au beau milieu d'un supermarché (un beau supermarché très sixties). Et elle se met à boire seule, au beau milieu de l'après-midi. Serait-ce le début d'une descente aux enfers pour la femme de Don, si "parfaite" comme la décrit sa meilleure amie ?

Parallèlement, on suit une intrigue concernant Pete, qui accepte d'aider Peggy, choisie pour aider la marque de rouge à lèvres (voir épisode précédent). Lorsque ses collègues se moquent de son cadeau de mariage, il l'échanger contre une arme à feu. Ce qui va entraîner la colère de sa jeune épouse. On découvre une sensibilité chez Pete, une sensibilité mêlé à une sorte de folie, dans cette scène troublante où il décrit son rêve à Peggy. Il rêve de chasser et de ramener son gibier à sa femme, dans une cabane, dans le grand Nord. Pete est également un personnage mystérieux, qui derrière ses airs arrogants et parfois détestables, cache rêves et frustrations. Et la relation Pete/Peggy va-t-elle s’approfondir ? J'en suis convaincu.

Pour conclure, un épisode troublant, avec des personnages à fleurs de peau. Des intrigues sont mises de côté (Don/Rachel, Roger/Joan) mais d'autres apparaissent et la série continue de nous surprendre.

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