1.01 Currahee


Je voulais rendre hommage à « Band Of Brothers », mini-série diffusé en 2001 sur HBO et diffusé durant les étés 2002 et 2004 sur France 2. Produite par Tom Hanks et Steven Spielberg, ces dix épisodes racontent le parcours d’une compagnie aéroportée, la Easy Company, durant la Seconde Guerre Mondiale. Du camp d’entraînement de Toccoa, jusqu’au bocage normand, des terres d’Hollande jusque dans les bois gelés des Ardennes, du nid d’aigle d’Hitler en Allemagne jusqu’à l’Autriche libérée… Le destin d’une poignée d’homme dans le grand tourbillon de l’histoire, servi par un casting et une réalisation impeccable, et les témoignages des vétérans de la Easy Company. Une série-réalité qui nous montre la télévision dans ce qu’elle fait de mieux, à la fois témoignage historique, divertissement maîtrise et réflexion sur la condition humaine.

Je ne suis pas un adepte du film de guerre, mais j’ai tout de suite accroché à Band Of Brothers. J’ai trouvé les personnages attachants, puis j’ai apprécié la leçon d’histoire, et enfin l’étude psychologique des soldats, ce qui manquait à des films comme « Il faut sauver le soldat Ryan », du film Spielberg, trop axé sur l’action et les gros moyens à mon goût.

J’en suis à la 4ème rediffusion de ce mini chef d’œuvre, et je vous propose de survoler en vitesse les dix parties de Band Of Brothers, afin de rendre un hommage à ce travail quasi-parfait, et à ces hommes d’exception.


A noter également que Band of Brothers possède une bande originale très réussie ainsi que l’un des plus beaux génériques jamais vu à la télévision.

Episode 1 Currahee – Currahee

Court résumé : Alors que la Easy Company s’apprête à être parachuté au dessus de la Normandie, Winters et Nixon se souviennent de leur entraînement au camp Toccoa, en Georgie, sous les ordres du terrible Sobel. 

Mon avis : Le premier épisode se doit de planter le décor, les personnages et la situation. Une tâche pas facile qui est plutôt bien mené ici, puisque dès « Currahee », j’ai pris goût à la mini-série. Winters, qui est le personnage central, est mis en avant et c’est à lui que le téléspectateur va se raccrocher jusqu’à la fin. David Schwimmer interprète avec brio un personnage à des kilomètres de Ross Geller. Et les autres personnages se dévoilent. J’adopte déjà mes favoris : Luz, Malarkey, Compton…

Le témoignage des vétérans permet un éclairage supplémentaire et une dose d’émotions non négligeable à chacun des épisodes, à commencer par celui-ci.

Cet épisode souffre de certaines longueurs, ce qui est logique puisqu’il doit présenter de manière claire et détaillée la situation et les relations entre personnages. J’aime déjà beaucoup l’amitié Winters/Nixon, et la camaraderie qui unit les soldats (alors que j’ai une sainte horreur de tout ce qui se rapporte à l’armée en général !).

On est saisi par le nombre d’acteurs au casting et par cette réalisation parfaite. Lorsque le bateau transportant les jeunes soldats quitte la Terre Américaine et qu’on voit la statue de la liberté pour la dernière fois, l’émotion est bien présente et on veut dès alors savoir ce qui va arriver à ces personnages…

(Mes critiques de ces épisodes sont basés uniquement sur mes ressentis et mes sentiments suite à leur visionnage, et pas sur la vérité historique)

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