1.01 Pilot / 1.02 Dummies


Court résumé : Ned, un fabriquant de tartes, peut depuis son enfance ramener les morts à la vie en les touchant. Premier contact : la vie. Deuxième contact : la mort de nouveau et pour toujours. Mais s’il laisse une personne en vie plus d’une minute, une autre personne risque de mourir. Ned se sert de ce don pour aider le détective Emerson dans ses enquêtes, et pour ramener à la vie son amour de jeunesse, Chuck, mystérieusement tué lors d’une croisière…

Mon avis : Voilà, j’ai regardé les deux premiers épisodes d’un traite !

On a beaucoup parlé de Pushing Daisies depuis sa diffusion à l’automne dernier sur ABC. Parmi un nouveu cru décevant, la série de Bryan Fuller (Dead Like Me) est l’une des rares à sortir du lot, grâce à son originalité et à un univers plein de charme.

Entre l’ambiance sucrée d’un Amélie Poulain à l’américaine, et l’ésthétisme parfois décalé des films de Tim Burton, Pushing Daisies frappe tout d’abord par sa qualité visuelle et par un univers originale (quoique très influencé) et par des personnages hauts en couleurs.

Ned est un anti-héros plein de charme et d’humour, malgré sa discrétion et son côté timide romantique. Le pie-maker est interprêté par un acteur juste et qui n’en fait pas trop. Chuck, en plus d’être ravissante, est pleine d’énergie et de douce folie, et sa relation avec Ned est touchante, sans tomber dans le niais. Du romantisme pur et dur, comme on en voit plus beaucoup sur nos écrans. Il y a aussi Emerson, le détective bourru mais protecteur, qui est un bon ami malgré son air constamment blasé. Chi McBride est à des kilomètres de son rôle dans Boston Public et surprend agréablement. Mention spéciale également à Olive, la pétillante serveuse du Pie Hole, interprêté par la géniale Kristin Chenoweth, déjà apercue dans The West Wing.

Seul bémol, la voix-off, même si elle permet de bien saisir la situation initiale, va vite m’agacer si elle intervient aussi souvent. Elle est certes un élément essentiel de l’univers de la série, mais je trouve que les scénaristes en abusent un peu trop.

Le pilote est donc très réussi dans la mesure où il réussit à bien expliquer le don de Ned, à bien présenter les personnages et à donner envie de voir la suite. Si j’ai vraiment adoré ces quarante minutes de douce folie, la suite, c’est justement ce qui m’inquiète. Je pense que l’idée de départ aurait bu faire un bon film, mais de là à en faire une série… A moins d’en faire un formula show avec une enquête par épisode, il va falloir trouver de nouveaux enjeux maintenant qu’on sait qui a voulu tuer Chuck. Alors d’où vient le don de Ned ? Chuck apprendra-t-elle la vérité sur la mort de son père ? Chuck et Ned parviendront-ils à vivre pleinement leur amour ? Des questions intéressantes mais qui sont loin de faire une série sur la longueur. Le deuxième épisode, malgré un petit relâchement, est tout aussi délectable, avec Kristin Chenoweth qui pousse la chantonnette et une enquête très originale. Je suis donc sûr que Bryan Fuller nous réserve plein de surprises et si Pushing Daisies tient toutes ses promesses, elle sera pour moi la nouveauté la plus chouette de l’année !

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