2.01 Bzzzzzzzzzzz


Heureusement que mon visionnage de la première saison ne remonte qu’à l’été dernier, sinon j’aurais eu bien du mal à me replonger dans l’univers si particulier de Pushing Daisies ! Une première saison courte, mais qui malgré quelques maladresses, était un petit bonbon acidulée que j’ai suivi avec un grand plaisir. Mais qu’en sera-il d’une deuxième saison, qui s’annonce plus longue, où il sera difficile de tenir le spectateur en haleine sans devenir répétitif et lassant. Car les couleurs vifs et les tartes c’est gentillet, mais à la longue, ça peut écœurer…

Ce season premiere met beaucoup de temps à commencer, puisqu’il faut se taper au moins dix minutes de récapitulatif. Bonne idée pour attirer de nouveaux téléspectateurs mais gonflant pour les autres. La voix-off m’insupportant parfois, j’ai failli faire une overdose ! J’imagine que c’était nécessaire. Une fois toute l’histoire de Ned remis en tête, les choses sérieuses (mais pas trop) commencent. Sur le toit, avec Ned quasiment nue et des abeilles. Une manière originale de débuter une saison pour une série qui s’y connaît en situations rocambolesques. Une fois encore, l’enquête de l’épisode est un petit bijou de folie et d’inventivité, centré cette fois autour du commerce du miel et de meurtres d’abeilles. Pourtant, j’ai eu du mal à accrocher et ça ne m’a pas vraiment passionné. J’ai peur d’éprouver ce sentiment à la longue, et c’est surtout le développement des personnages et de la mythologique qui m’intéresse.

Que deviennent donc les personnages ? Chuck veut retrouver un peu de l’indépendance qu’elle n’a jamais connue, Ned joue les possessifs, Emerson continue de jongler entre ses livres pour enfants dépliables et son boulot lucrative de détective privée option sarcasmes tandis qu’Olive, fatiguée de garder les secrets de tout le monde, part se réfugier dans un couvent en compagnie de la tante Lilly. C’est là, en pleine montagne, que cette dernière avait accouché de Chuck (et oui, c’était le cliffangher du season finale !). Un changement d’atmosphère amusant, surtout grâce à la pétillante Kristin Chenoweth, mais on ne sait pas vraiment où les scénaristes vont nous amener avec tout ça. Mais il faut se laisser porter par la folie de Pushing Daisies, et ne pas s’inquiéter de ce genre d’idées peu crédibles et complétement saugrenue (Olive trouvant un nouvel ami en la personne d’un cochon sorti de nulle part !). C’est ce qui fait le charme de la série, après tout…

Je suis donc curieux de savoir comment ce petit monde va évoluer tout au long de cette deuxième saison, qui ne sera pas la dernière je l’espère (les audiences sont mauvaises et les séries de Fuller ne sont pas réputés pour leur longévité…). L’homme au chapeau est-il le père de Ned ? Emerson va-il renouer des liens avec sa fille (seulement évoquée) ? Olive va-t-elle garder tout ses secrets pour toujours ? Les tantes de Chuck vont-elles découvrir qu’elle est toujours en vie ? Vous le saurez en regardant le prochain épisode de Pushing Daisies (enfin, je l’espère…) !!!

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