15.10 The High Holiday


L'épisode de Noël est une vieille tradition dans Urgences. On a eu le droit à des épisodes attachants qui réchauffent le coeur (le 1x11, le 2x10, le 6x09 ou bien le 7x09), une expérimentation réussie (le 9x10) ou bien une pelletée de bons sentiments écœurants (le 4x10, le 12x10, le 13x12). Pour ce dernier Noël au County, je ne savais pas trop à quoi m'attendre et au final, j'ai trouvé ce "High Holiday" sympathique. Ni bon, ni mauvais. Juste agréable à regarder la veille de Noël.

Avec l'histoire d'Alex, il était prévisible qu'on ai le droit à un miracle de Noël. Mais c'est plutôt finement orchestré et Linda Cardelini continue d’interpréter cette jeune mère avec crédibilité. Cela dit, je suis heureux que ça se termine. Si Alex était mort, ça ne m'aurait pas déranger, mais on aurait eu le droit à de la déprime et du deuil pendant un moment. Et on a plus de temps à perdre à dix épisodes de la fin ! C'est pourquoi je ne comprends pas la rupture entre Sam et Gates ! Ensemble, ils étaient un peu moins boulet, je trouve. Je veux pas que la suite soit parasités par leur histoire de couple ! Cela dit, la scène de rupture est pas trop mal écrite. Le seul problème que j'ai, c'est que Gates joue exactement le même rôle que jouais Luka auprès de Sam. Et ça commence à être redondant.
Même chose pour le patient de Gates, j'espère que c'est la dernière fois qu'on le voit. J'ai éprouvé un peu de peine pour Gates lorsqu'il s'éloigne avec son chien à la fin, parce que pour une fois, je suis de son côté !

Les scénaristes sont toujours plutôt inspiré concernant Banfield. Le personnage est de plus en plus attachant, elle évolue puisqu'elle veut refonder une famille, j'aime bien son mari et sa relation avec Morris. Je ne pensais pas, après Moretti et Clemente, qu'un nouveau chef des urgences pouvait être traité de manière raisonnée dans Urgences ! Concernant Morris, après avoir été attentif aux autres, c'est à son tour de s'ouvrir un peu et de voir son enfance défiler dans les couloirs. C'est intéressant mais un peu long. Ca aurait peut-être pu être mieux exploité. Va-t-il garder la moto ? Qu'est ce que cela lui a-t-il appris sur son père ? On est un peu dans le doute.

La chirurgie revient au premier plan et j'en suis ravi ! Des scènes d'opérations bien gore, bien tendues, comme à la belle époque ! Dubenko est sur tous les fronts, Coburn fait une apparition, égale à elle-même, et Neela sort triomphante de son procès (même si c'est expédié un peu trop vite à mon goût). Les patients de l'épisode sont bien traités, aussi bien par les médecins que par les scénaristes, et l'histoire des immigrés est touchante. Quand aux internes, ils sont toujours un peu fade, mais a-t-on vraiment le temps de les développer ? J'aurais tout de même aimé voir plus Andrew, celui que je préfère, mais il a disparu. A la place, on a Daria et Ryan stone... Mouais, sérieusement ?
Le véritable cadeau de Noël des scénaristes, c'est le retour de ce cher Jerry ! Avec Haleh, c'est l'âme des urgences, présent depuis le premier épisode, et dont l'absence s'est fait ressentir (même si Frank est aussi devenu une figure emblématique du County). Son retour est bien amené, comme un clin d'oeil à l'annulation de Men In Trees, et j'ai bien aimé ses scènes avec Morris. Et le Big Man finit naturellement déguisé en Père Noël, et réembauché à l'hôpital ! J'en suis absolument ravi, c'est une très bonne idée. Merci docteur Banfield !

Finalement, on a affaire avec un épisode plutôt bon, mais qui ne possède pas l'envergure d'un grand épisode de Noël d'Urgences. Mais la plupart des intrigues de début de saison sont bouclés, les personnages continuent de devenir de plus en plus appréciables (même Brenner, faudrait juste qu'il arrête de faire du charme à Neela!). On alterne entre émotion et légèreté, mais j'ai comme l'impression qu'il manque quelque chose. Un grand bravo tout de même à John Wells, David Zabel et leur équipe pour avoir remis Urgences sur pied pour cette dernière saison qui je l'espère, tiendra aussi bien la route pour ces dix derniers épisodes.

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