7.07 à 7.10


Voilà, je n'ai pas pu résister, je me suis enfilé quatre épisodes d'une traite. Impossible de faire autrement, tellement tout s'enchaîne, tellement la tension ne redescent jamais. Et dur à regarder tellement ça sent la fin... Vic démissionne, la Strike Team est dissoute, Shane et Mara sont en fuite et Pezuela est mis hors jeu, tout ça en seulement trois épisodes. C'est épuisant, à déconseiller aux cœurs sensibles, parce que moi je commence à faire de la tension, et à développer un ulcère comme ce regretté Lem à l'époque du Money Train. 

Après avoir passé sa vie à tenter de recoller les morceaux et maintenir une sorte d'illusion, la nouvelle devise de Vic semble être désormais "quand on a rien, on a rien à perdre". En tout cas, il semble certain que certains vont perdre leur vie et la course poursuite de Shane m'angoisse. Car jamais je ne pensais que je m'attacherais autant à la famille du redneck. Le moment où il fuit le Barn lors de la confession de Two-Man, je savais qu'il était cuit, qu'il ne pourrait jamais s'échapper. Et pourtant, j'espère maintenant qu'il va pouvoir partir en Colombie et pouvoir refaire sa vie avec sa femme et son fils. Les scénaristes parviennent encore à la rendre attachant, avec des pauses bienvenues, comme dans la maison abandonné, où il joue au piano, est amoureux de sa femme, joue avec Jackson. Walton Goggins est un grand acteur. Il rend Shane humain. Et voir Vic tout faire pour tenter de les tuer, est-ce humain ? Voilà la question que je me pose. Je ne sais plus qui je veux voir s'en sortir. Ronnie, peut-être, il ne mérite ni de mourir, ni la prison. Tellement de choses se sont passés depuis l'épisode pilote que je ne cherche même plus à réfléchir, je me laisse porter vers la chute, sans jamais savoir où elle mènera.

En plus de ça, on a toute l'intrigue concernant Pezuela, qui se complexifie et redonne de l'importance au personnage d'Aceveda. Sa lutte contre Pezuela m'a vraiment faire croire que David allait pas passer l'épisode, et puis finalement, Vic est là et tout s'arrange. Malgré tout ce qui lui arrive, la perte de son job, de sa famille (enfin Corrine a compris qui il était), il a encore des ressources. Mais on le sent plus fatigué qu'avant. Va-t-il parvenir, grâce à son alliance avec Olivia, à faire tomber Beltram et le cartel mexicain ? A sa place, je suivrais le conseil de Ronnie et je fuirais tant qu'il est encore temps...
Et au milieu de tout ce bordel, aucun personnage n'est oublié. Le duo Claudette et Dutch est reformé pour notre plus grand plaisir, avec des scènes superbes de compréhension mutuelle et d'entraide. La façon dont Claudette réussit à troubler Mara était finement joué et de voir tout le monde impliqué dans la poursuite de Shane rend les choses encore plus angoissantes et passionantes. On en apprend plus sur la famille de Billings, et Julian quitte la Strike Team. Quand à Danny, elle semble avoir quitté la ville pour échapper à Vic, j'espère tout de même qu'on la reverra. Bien vu également le retour de la pute manipulatrice et de l'ex-flic beauf qui travaille pour la sécurité. Bizarre par contre de voir Cassidy plus proche de son père, elle a déjà terminé sa crise d'adolescence ?

Je n'ai pas le temps de m'éparpiller dans les détails, j'ai encore (seulement) trois épisodes à visionner. Désolé de ne pas faire des critiques plus élaborés mais quand une série atteint un tel degré de quasi-perfection, lorsque tout est maîtrisé aussi génial, le mieux c'est de regarder. Les épisodes "Parracide, "Moving Day" et "Party Line", c'est un orgasme toutes les dix minutes. Qui dit mieux ?

Putain, c'est excellent...

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