8.18 My Finale


Ayé, c'est terminé.

Flashback : la première fois que j'ai vu un épisode de Scrubs, c'était en 2003, un soir, très tard, sur Paris Première. Et je suis tombé sous le charme du Sacré Coeur, de son ambiance cotonneuse, de ces personnages attachants, de cette comédie douce-amère vraiment addictive. Et le charme a duré pendant cinq saisons sans s'arrêter. Avec de très très bons épisodes, que je regarde toujours avec plaisir. Pour n'en citer que quelques un : le pilote, le 1x15, le 1x23, le 2x01, le 3x14, le 4x01, le 4x17, le 5x07, le 5x21, le 6x06 et le 8x02. Voilà mon best of de la série ! Cinq premières saison excellentes, une saison six très inégale, une septième saison navrante la plupart du temps et une ultime saison qui alterné entre le très bon et le beaucoup moins bon. Qu'en est-il de ce final ?

Pour résumer, disons que malgré son manque d'originalité, il reste plutôt bien écrit et émouvant. Bien sûr, si la série s'était achevé plus tôt, au bon moment, l'impact aurait plus fort. Mais certaines scènes restent bien écrites et au final, c'est un adieu réussi. Ca aurait pu être mieux, mais ça aurait surtout pu être pire. Zach Braff n'en fait pas des tonnes, et on retrouve le JD qu'on aime. Tout les personnages ont le droit à leur au revoir, l'humour et l'aspect plus dramatique est très bien équilibré, et on retrouve enfin un peu de rythme. Les derniers fantasmes de JD sont bien foutu (la parodie des fins de sitcoms) et malgré quelques maladresses (avait-on besoin des flash backs au début ?), le tout fonctionne très bien.

Revenons sur mes passages favoris : la scène entre JD et Carla. Sobre et vraiment émouvante. Le départ de Kelso, un personnage qui m'a vraiment séduit cette année. Jordan qui se force à être gentille avec JD. Les dernières bouffonneries de JD et Turk, toujours égales à eux-même. Et la vision du futur, à la fin. Au début je n'étais pas convaincu, mais c'est bien réalisé et assez fort (même si on évite pas tous les clichés : les calins en pagaille, les gamins, le mariage, etc...). C'est convenu mais ça ne m'a pas dérangé, au contraire.

J'ai un peu moins adhéré au défilé des anciens dans le couloir, un peu trop surfait (même si ça fait plaisir de revoir toutes ces têtes, de Dan à la vieille patiente du début, en passant par Laverne... mais où sont passés Brendan Fraser et Michael J.Fox ?). On a les scènes inévitables : le calin entre JD et Cox, le nom du Jan Itor (avec un joli twist) ainsi que des rappels du passé, parfois bien vu, parfois un peu lourds. L'apparition de Bill Lawrence est amusante, et on quitte tout ce petit monde avec un petit pincement au coeur, malgré tout...

C'est fou ce qu'on peut s'attacher à des personnages de séries. JD va me manquer, Turk aussi, et puis Elliot. Je les ai tous beaucoup aimé même si j'ai parfois eu envie de leur mettre des claques, dans les pires moments de la série. Mais au final, lorsque JD s'éloigne du Sacré Coeur, je les pardonne et je ne regrette pas une seconde d'avoir suivi Scrubs jusqu'au bout. Une série qui a accompagné mon adolescence, qui a réussi à me redonner le moral les jours de pluie, à me réchauffer le coeur quand les temps étaient dures. Bref, une série attachante que je n'oublierais pas de sitôt (en espérant qu'il ne fasse pas une neuvième saison, ce qui serait de trop).

Adieu JD et compagnie !

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