4.03 In the Skin of a Lion


Et oui, encore une chronique de FNL, il n'y aura bientôt plus que ça sur mon blog ! Faut me comprendre, la série est tellement excellente que j'ai du mal à m'en passer et à regarder d'autres séries, de peur de les trouver bien fade en comparaison. Car ce troisième épisode, même s'il est le plus faible pour le moment, est toujours de qualité.

Le cauchemar continue pour les Taylor. Eric est obligé de se ruiner pour continuer à construire l'équipe des Lions, tandis que Tami s'attire les foudres de McCoy et sa clique. Cela les entraîne en plus à se disputer, une fois de plus. Heureusement c'est bien écrit et forcément passionant. Tout au long de son intrigue, Eric nous montre à quel point il peut être arrogant et de mauvaise foi, mais que c'est aussi ce qui fait son charme. Son combat pour les Lions peut parfois l'aveugler, il peut agir en total égoiste mais on croit en lui, et ses joueurs devraient en faire autant. J'aime cette nouvelle équipe, et l'arrivée de Luke permet de les rendre un peu plus crédible. Je me demande s'il est possible pour eux d'arriver en final un jour, mais les voir marquer un point est déjà une petite victoire. La rivalité entre Luke et Vince apporte son lot de tensions et les deux têtes fortes de l'équipe ont chacun une relation particulière avec le Coach, offrant des scènes saisissantes. Go Lions !

Je reviens donc à Tami, qui doit supporter son mari malgré tout, continuer à garder la tête haute, et qui prend quand même le temps de se préoccuper de sa chère fille. Pas l'affreuse Gracie Bell, mais la douce Julie. Qui se pose des questions sur la Foi, l'église tout ça. Dur de vraiment être impliqué par ces questionnements tant les américains ont une perspective différente à la religion (surtout que je suis athée). Mais c'est bien écrit et c'est surtout un prétexte pour offrir de très jolies scènes entre la mère et la fille. La famille Taylor fait toujours des merveilles, même quand l'univers entiers est contre eux !

Je parlais de Vince et Luke (que j'adore !), abordons maintenant le cas Becky. J'avoue avoir plus de mal à accrocher. Je ne vois pas vraiment ce qu'elle apporte aux autres personnages et j'attends de voir ce que sa relation avec Tim peut donner. Ce dernier est génial en assistant coach mais un peu moins fougueux en compagnie de Becky. Ca peut être intéressant, je n'en doute pas, mais pour l'instant je n'adhère pas complétement, pas encore assez attaché au personnage de Becky. Contrairement à Jesse, dont l'amitié avec Landry, aussi soudaine soit-elle, est vraiment sympa ! Je ne comprends pas vraiment comment ils ont pu s'entendre en aussi peu de temps alors qu'elle l'ignorait dans l'épisode précédent, mais bon, c'est tellement drôle et adorable que je préfère savourer, tout simplement !

Pour ce qui est de l'intrigue Saracen, je suis un peu perplexe. D'un côté, je trouve dommage, alors que le personnage va bientôt partir, de lui faire passer le plus clair de son temps loin de sa grand-mère, de sa mère, de Landry ou du Coach. Et en même temps, c'est un très bon moyen de nous préparer à son départ, de nous expliquer sa transformation. Même si l'artiste en question n'évite pas certains clichés, il permet à Matt de réaliser qu'il ne doit pas vraiment s'attacher à Dillon s'il veut un jour s'affirmer en tant qu'artiste. Cela implique sa relation avec Julie et j'ai trouvé la scène au restaurant à la fois touchante et très triste. J'ai de la peine pour Matt et j'espère qu'il va faire le bon choix et ne blesser personne. C'est bien de le voir agir pour lui-même parfois et ne pas penser qu'aux autres. Mais comme Julie, j'ai peur de le perdre, c'est tout...

A cause de cette intrigue un peu indépendante, l'épisode perd un peu de rythme et de clarté, mais reste la plupart du temps passionant. La meilleure scène revient probablement à Buddy, qui envoie chier McCoy et les autres et renie son amour des Panthers pour montrer sa fidélité au Coach Taylor. C'était tellement jouissif ! Il faudrait quand même que Joe McCoy soit montré sous un autre jour que celui de connard fini car on a pas l'habitude de détester les personnages de Friday Night Lights comme ça...

Allez, je vais freiner un peu mon rythme de visionnage et retrouvez mes comédies NBC le temps d'un weekend !

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