4.06 Stay


Zach Giflord mérite un Emmy Awards. Il était bouleversant dans l'épisode précédent, il est parfait ici, alors que son personnage que l'on aime tant quitte Dillon pour de bon. J'espère qu'on reverra Matt d'ici la fin de la série, mais je suis tellement heureux de le voir enfin accomplir son désir d'évasion et d'avenir. Après avoir pleuré devant "The Son", j'avais un gros sourire devant cet épisode, encore une fois somptueux, qui prouve encore une fois à quel point Friday Night Lights est l'un des plus beaux dramas actuellement à l'écran...

Matt Saracen est depuis le début un gamin poli, adorable mais toujours confronté à des situations terribles, comme la maladie de sa grand-mère ou plus récemment, la mort de son père. Terriblement attachant mais aussi tragique, le numéro 7 des Dillon Panthers ne semblait pas être né dans la bonne ville et Dillon était un peu sa "Devil Town" pour reprendre la chanson de Daniel Johnston qui illustrait la première saison, et qui était tellement lié à Saracen. Son départ est traité avec finesse, simplicité, sans grandes scènes d'adieux. On commence par la rupture avec Julie, qui est symbolique bien sur de sa rupture avec Dillon, puisque c'est pour elle qu'il est resté dans le coin. Grâce à l'aide de l'armée, sa grand-mère n'a plus besoin de lui, et il est désormais libre. Alors on est heureux pour lui et vraiment triste pour Julie. Mais elle s'en remettra. Le couple n'était pas fait pour survivre, même si on les adorait tout les deux. On adorait aussi les scènes avec Landry, avec Lorraine et Shelby Saracen, auxquelles ont dit adieu également. Voir Matt sur la route, partir vers un avenir qui n'appartient qu'à lui a réussi à la fois à me faire sourire et à me faire verser une larme. Et puis choisir "Don't Think Twice (It's Alright)" de Dylan était forcément très pertinent, comme dans la première saison de Mad Men, tellement cette chanson de rupture peut être adressé aussi bien à Julie, qu'à Dillon. Au revoir Matt, je te souhaite de réaliser tes rêves, en espérant te revoir un jour tout de même...

Le reste de l'épisode amène un peu de légèreté suite à la noirceur de l'épisode précédent. Lyla est de retour et les scénaristes apportent une conclusion très satisfaisante au personnage et à son histoire d'amour avec Tim Riggins. Je suis amoureux de Lyla et la voir aussi belle, aussi détendue m'a fait un bien fou. Toutes ses scènes avec Tim dégagent une telle chaleur, un véritable réalisme qui commençait déjà à me manquer. Je ne sais pas si leur histoire est terminé, mais on sent bien que malgré leur bonne volonté et leur amour réciproque, c'est un peu compromis. Pauvre Becky qui débarque au beau milieu d'une histoire bien compliqué et qui ferait mieux de rester discrète. Le "Shut Up" de Tim est magnifique ! Dommage que l'on ait pas vu Buddy avec sa fille et qu'il soit un peu trop en retrait ces derniers temps...

Encore une fois, Tami Taylor est bouleversante lorsqu'elle se soucie de sa fille, et j'adore voir le Coach aider sa femme dans ce genre de situations. Le couple retrouve toute son ampleur et n'oublie pas de nous faire sourire. "You're my favorite daughter" adressé à l'horrible Gracy Bell ou bien la discussion avec Landry. Ce dernier retrouve d'ailleurs toute sa drolerie, en flirtant maladroitement avec Jesse ou en couvrant son ami Matt. Et tandis que Vince devient de plus en plus attachant, Luke s'impose comme mon nouveau favori, face à l'affreux JD McCoy. Les Lions sont peu à peu en train de devenir une belle équipe et leur parcours est plus que passionant. Surtout quand on se focalise sur le Coach Traub, un personnage inédit et raffraichissant.

Bref, je commence à être à court d'adjectifs pour louer les qualités de ma série favorite à l'écran. Je vais d'ailleurs faire une petite pause histoire de ne pas être en rade d'épisodes trop rapidement. Et tenter de me remettre du départ de ce cher Matt Saracen...

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