6.11 Scott's Tots


Les scénaristes décident de mettre la crise financière de Dunder Mifflin entre parenthèses le temps d'un épisode, pour se concentrer sur la crise financière de Michael. Qui comme dans l'épisode précédent, se montre très doué pour faire de belles promesses qu'il ne peut pas tenir ! En effet, quelques années plus tôt, il avait promis à des jeunes de payer leur frais d'université. Mais quand il est confronté à tous ces adorateurs, il ne peut plus mentir plus longtemps... Et comme d'habitude, ça donne lieu à des situations très embarassantes, où Michael joue les gamins et s'en sort en empirant la situation. J'ai trouvé cette histoire assez originale, bien qu'un peu irréaliste. Pas vraiment hilarantes certes, mais offrant quelques bons moments. C'est surtout un pretexte pour nous faire un peu plus adorer Erin, la remplaçante de Pam en tant que réceptionniste et conseillère de Michael. Mais n'est pas Pam Beesly qui veut et heureusement, puisque ce personnage apporte quelque chose d'inédite, une fraicheur bienvenue dans cette saison un peu trop sérieuse parfois. Son duo avec Michael aurait mérité d'être plus exploité, mais c'est un très bon début !

À Scranton, le plan diabolique de Dwight pour éliminer Jim est à deux doigts de réussir. Son stratagème est plutôt géniale et j'ai vraiment eu de la peine pour ce pauvre Jim, qui peine déjà à être convaincant en manager et qui doit en plus subir les foudres de ses employés. Sans David Wallace, qui sait s'il serait encore co-manager après ce coup bas de Dwight ? Ce dernier continue d'être de plus en plus caricatural. Parfois, c'est vraiment gênant. Ici, c'était plutôt finement joué et très drôle (les imitations). Et ça risque de devenir bien plus passionnant si sa conspiration prend de l'ampleur, comme le sous-entend son pacte avec Ryan, à la fin de l'épisode.

Finalement, le plus drôle dans cet épisode un peu inégale, ce n'était pas les deux intrigues principales. Encore une fois, c'était Ed Helms (excellent cold open), l'unique réplique de Creed, la lenteur de Kévin et le rire inatendu de Stanley. Dois-je encore préciser à quel point je trouve Pam Beesly géniale en ce moment ? Que ce soit ses conseils à Erin, son héritière, ou bien sa manière de défendre Jim, je l'ai trouvé fabuleuse et elle s'impose comme mon personnage favori de ce début de saison.

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