2.11 Mandala

Breaking Bad revient sur AMC dimanche prochain, et une petite séance de rattrapage s'impose. 

J'avais pris un pied fou devant cette deuxième saison, mais j'avais stoppé mes chroniques, n'ayant pas le recul nécessaire pour me remettre des trois claques successifs que constituent le trio final d'épisodes. Je reprends donc avec "Mandala", un petit chef d'oeuvre, maitrisé du début à la fin, relançant de manière folle la série vers des dimensions encore plus vertigineuses.


Tout commence avec l'assassinant de Combo, l'un des sous-fifres de Jesse, dans une scène où le suspense se transforme en roues de vélos, et où la violence est déclenché par un gamin de douze ans. Puis le générique, cette ambiance verte, cette fumée, on replonge tout de suite dans l'atmosphère. Walt et Jesse ont accumulé de la marchandise mais pour pouvoir la vendre correctement, Saul leur conseille de faire affaire avec un mystérieux entrepreneur. Après plusieurs aller-retour dans un fast food oppressant, l'homme à lunettes fait son apparition et propose un deal à Walt. Un ultimatum. L'heure tourne et tandis que Jesse retombe dans l'héroine avec sa copine, Walt doit choisir entre sa drogue et la naissance de son bébé. Et nous, on est sur le cul, comme d'habitude, on frissonne et on veut la suite, vite !

De la scène d'intro au final saisissant, sans oublier le somptueux trip dans les airs de Jesse, l'épisode touche à la perfection visuelle et scénaristique sans avoir à se forcer. Tout est fluide, rythmée, cohérant. On nous ménage quelques pauses avec l'intrigue de Skyler, confronté à son patron qui contourne la loi pour gagner de l'argent. Et on nous donne alors un apercu de sa réaction lorsqu'elle découvrira (un jour ?), les secrets de son mari. Oui, car Breaking Bad n'oublie pas d'être intelligente et vachement bien ficelé.

Bon, je connais déjà la suite, mais j'ai quand même sursauté, alors que c'était au moins mon troisième visionnage de l'épisode. Breaking Bad revient dans ma vie, et je replonge sans rechigner dans cette drogue dure !

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