3.02 Caballo Sin Nombre

Alors que je m'attendais à ce que les choses ralentissent un peu, et se tassent le temps de quelques épisodes, les scénaristes ne nous laissent qu'un peu de répit et relancent leur machine infernale, personnifié par les Cousins. En attendant que les deux affreux retrouvent la trace de Walter White, ce dernier tente deséspérement (à coups de pizza et d'intrusion) de revenir dans la vie de Skyler. De son côté, Jesse rachète son ancienne baraque et fait un pied de nez magistrale à ses parents.



Et tout est parfait, forcément. Rien de prévisible, rien d'incohérent. La première scène avec "Horse With No Name", le final qui enchaîne les rebondissements avec classe, sans jamais qu'on sache où l'épisode va s'achever, et ce qu'il se passera la semaine prochaine. Le jeu de Bryan Cranston, qui continue de nous faire prendre pitié pour ce gros connard de Walter. Jesse, magistrale dans son intrigue courte mais bien foutu, où il envoie Saul déposséder ses parents de leur bien. Pourquoi Jesse ne part pas à l'étranger avec son fric, pourquoi doit-il revenir ainsi aux sources ? Génial en tout cas de revoir Saul et son nettoyeur, de savoir aussi bien les inclure dans la trame scénaristique. J'aime bien aussi que les scénaristes prennent du temps pour s'intéresser à la crise de Flynn (enfin Walter Jr) et à la curiosité de Hank et Marie. Personne n'est oublié. J'ai tremblé comme une feuille à la fin et j'attends de savoir quels sont les véritables liens entre Gus, les Cousins et Saul. Et puis le retour du grand-père à la sonnette. Et l'oeil accusateur. Et...

Wow. C'est d'une beauté, c'est d'une force, Breaking Bad. Je sens que je vais vite être à court de superlatifs cette saison...

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