6.20 Happy Hour


Quand toute l'équipe se rend dans un bar pour une soirée mouvementée, on passe une joyeuse demi-heure. Happy Half-Hour. Oui, j'aurais pu trouver mieux. Voyons sous forme de liste (je trouve que c'est le moyen le plus simple pour commenter The Office) ce qui m'a plu dans cette nouvelle réussite de B.J. Novak, également responsable de "Diversity Day" et "Dream Team".

- La scène d'intro annonce la couleur : tout le monde est réuni dans cet épisode. Et la détermination de Stanley pour pouvoir quitter le travail plus tôt sous les applaudissements de ses collègues avait un petit air de saison 2.

- Avec tout les couples qui trainent à Dunder Mifflin, il fallait bien avoir un épisode qui résume et éclaircit un peu la situation. Un épisode qui quitte le bureau, c'est toujours un peu casse gueule, mais comme tout le monde participe, ça fonctionne. Commençons par le béguin d'Oscar pour Matt de l'entrepôt, qui permet à Darryl l'une de ses meilleures répliques : "You can be gay with Matt, but be straight with me !". C'est bien de voir Oscar un peu plus vulnérable et tant que l'on évite les clichés, je trouve cette romance très sympathique.

- Après Prison Mike, voici Date Mike. D'abord, je ne comprends pas pourquoi Pam veut caser une amie avec Michael, surtout après le fiasco que fut la relation de son patron avec sa mère. Ensuite, j'avais un peu peur de voir le Michael un peu trop poussif mais ces conneries ne durent pas si longtemps, et sont surtout un prétexte pour rencontrer une serveuse (Amy Pietz) sa future conquête. Je ne sais pas ce qu'une nouvelle petite amie peut apporter à Michael, mais en attendant le retour de Holly, j'attends de voir ce que ça va donner !

- Un nouveau triangle amoureux, c'est jamais encourageant. Surtout qu'on a eu notre dose l'an dernier avec Andwightgela. Pourtant, le flirt entre Dwight et Isabel est vraiment convaincant et apporte un je ne sais quoi au personnage de Dwight. Une douceur qu'on ne lui connait pas. Il ne faudrait pas trop trainer en longueur avec une histoire de proçès, mais pour l'instant, j'adore ce nouveau couple et c'est toujours jouissif de voir Angela recevoir une gifle. Elle le mérite non, avec ce qu'elle a fait à Andy l'an dernier ?

- Justement, parlons-en d'Andy, la drama queen. Les scénaristes s'en donnent à coeur joie avec leur nouveau jouet, le couple Andy/Erin. Une version accéléré et encore plus légère de Jim et Pam. Comme ces derniers, les deux tourtereaux cachent la vérité à leurs collègues mais ça ne dure pas très longtemps. J'ai tout adoré les concernant, de l'engueulade dans le photomaton à l'annonce officielle d'Andrew Bernard.

- Les autres personnages sont tous présents, de Stanley à Phyllis, en passant par Creed. Darryl s'impose un peu plus, tandis que Kevin en fait un peu trop à mon goût. Et la scène finale est hilarante, complétement absurde. Il manque juste Toby !

Un bon épisode, drôle, touchant, utilisant avec panache sa grande galerie de personnages. Il va juste falloir faire attention à ne pas trop s'éparpiller avec tout ces couples par la suite...

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