Au beau milieu de cette saison en dents de scie, voilà un bel épisode, agréable du début à la fin. Les problèmes sont toujours là, et le triangle amoureux va bientôt se transformer en losange, mais c'était écrit avec plus de finesse et de sensibilité que d'habitude.
Pour la deuxième fois seulement depuis le début de la série, j'ai été ému par un patient. Harvey Fierstein et sa voix si particulière ont fait un miracle et chacune de ses scènes étaient vraiment poignantes, permettant également à Edie Falco de pouvoir nous rappeler à quel point elle a du talent. Même chose pour la jeune mannequin avec une balle dans la tête, peut-être plus en retrait, mais tout aussi touchante. Surtout qu'elle donne une belle leçon à Jackie. J'espère que celle-ci s'en souviendra, tiendra ses promesses et mettra un peu d'ordre dans sa vie.
J'ai beau avoir du mal à supporter Eddie en ce moment, il suffit de le mettre sur un banc avec Cooper pour lui faire retrouver toute sa sympathie. Et bizarrement, j'ai même trouver Kevin moins fade que d'habitude, il faut continuer dans cette voie et lui donner un peu de relief. Qui sait, cela pourrait rendre toute cette histoire d'adultère un peu moins agaçante, non ?
De son côté, O'Hara déprime, mais parvient à illuminer l'épisode en faisant un exposé dans une classe de primaires. J'adore sa relation avec Jackie et leur échange devant Jésus était un délice. Tout comme les apparitions de Zoey, hélas trop discrète. Par contre, je ne supporte toujours pas Sam, qui est antipathique et n'apporte rien depuis son apparition.
Nurse Jackie peut encore délivrer de bons épisodes, il suffit de peu de choses. La fragilité de la série confirme son aspect bancale mais on peut espérer que la suite soit du même acabit.
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