Je continue mon intégrale avec Seinfeld avec les treize épisodes de cette deuxième saison, diffusés en 1991 sur NBC. Et oui, j'avais à peine un an, mais la série n'a toujours pas pris une ride, surtout que je la regarde en haute définition. Après une courte première saison qui n'avait pas encore trouvé la formule exacte du show, celle-ci prend plus ses marques et impose un véritable style.
Les personnages sont mieux définis, en particulier George Constanza, qui devient pleinement au fil des épisodes la copie conforme de Larry David, orgueilleux, pathétique, plein de mauvaise foi et de rancœur. Hilarant à chacune de ses apparitions, que ce soit lorsqu'il s'énerve pour pouvoir utiliser un téléphone ou lorsqu'il démissionne de son emploi et se retrouve à chercher une potentielle nouvelle carrière. Kramer, le voisin intrusif, est lui aussi plus mis en avant, et permet à la série d'adopter un humour encore plus loufoque et visuelle, qui ne fait pas mouche à tout les coups, mais diversifie l'ensemble. Bien sûr, c'est toujours ce cher Jerry Seinfeld qui est au centre des intrigues, et qui nous fait part de ses remarques sur la vie quotidienne et les règles de la société à travers des extraits de stand-up toujours inspirés. Sa relation avec Elaine vaut le coup d'oeil, surtout dans l'épisode "The Deal" qui revient sur leur relation et nous offre pour la seule et unique fois dans la série, d'authentiques dialogues, pleins de sincérité et touchants.
Dès la troisième saison, la série va basculer complètement dans l'ironie, la mauvaise foi et le loufoque, et c'est très bien comme ça. Même si les deux premières saisons sont un peu plus faibles, elles posent très bien les bases, et des épisodes comme "The Chinese Restaurant" ou "The Jacket" sont inoubliables !
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