Et c'est avec grand plaisir que j'ai savouré cet épisode de Nurse Jackie, qui est, une fois n'est pas coutume, de qualité constante du début à la fin ! Parfois, les scénaristes savent équilibrer leurs vingts minutes de dramédie et donner le meilleur de leurs personnages !
Enfin, Jackie ne passe pas l'épisode empêtrer dans son histoire d'adultère et les problèmes de ces gamines. Tout ça est subtilement intégré à l'histoire mais on suit principalement son travail d'infirmière, à travers un couple de patients très touchants. Je n'avais jamais vu une histoire médicale comme celle du divorce pour faire monter l'assurance, alors que j'ai quand même regardé quinze saisons d'Urgences et neuf saisons de Scrubs. Et enfin, on a un cliffangher intéressant, avec une Jackie qui prend des risques pour assouvir son addiction, tandis que sa copine O'Hara découvre petit à petit sa supercherie. Du très bon, surtout grâce à la performance toujours impeccable d'Eddie Falco.
Les autres personnages ne sont pas en reste puisque Cooper est toujours délicieusement idiot et à la recherche d'affection. Ce Michael Scott en puissance m'a fait hurler de rire avec son rap improvisé, mais je suis quand même un peu inquiet de sa relation avec la femme de Sam. Faudrait pas qu'on revive une nouvelle intrigue d'adultère, franchement ! O'Hara semble de son côté s'amouracher d'une patiente et Akalitis devient de plus en plus attachante, sans perdre de sa verve. On n'oublie pas Zoey, égale à elle-même, tordante lorsqu'elle se confie à Jackie ou devient la meilleure pote d'O'Hara ! Quand à Eddie, son retour ne m'a pas dérangé, il est bien plus à sa place à l'hôpital que dans le bar de Kévin.
De bons dialogues, pas d'intrigues parasites, et enfin un peu de mouvement dans la routine du show. Il était temps !
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