2.01 I Hear You, I See You


J'ai lu, sur un blog américain, une très belle définition de la série Parenthood, que NBC a gracieusement renouvelé pour une deuxième saison malgré des audiences faibles : c'est peut-être la moins originale des séries à l'écran, mais le travail de Jason Katims (le showrunner), c'est d'y rendre tout ce qu'on a déjà vu plus touchant, plus réaliste, c'est de retravailler sur les clichés de la série familiale pour la rendre encore meilleure, sans aucune prétention. Et avec ce season premiere qui reprend exactement la même formule que les treize épisodes précédent, cette approche du show semble encore plus juste.

Oui, rien d'original dans cet épisode. Toujours les mêmes problèmes familiaux, dans la même ambiance douce-amère avec le même cast et les mêmes personnages sympathiques. Toujours cette spontanéité dans le jeu et la réalisation, hérité de Friday Night Lights. Toujours pas de prétention. Toujours pas de grandes intrigues qui en jettent. Juste le plaisir de retrouver cette famille dans un bon divertissement, de voir Peter Krause et Lauren Graham jouer les frères et soeurs, de voir des gamins qui savent jouer et ne sont pas agaçants et de passer un bon moment en leur compagnie. 

Même s'il souffrait de longueurs et était un peu prévisible, cet épisode se laisse regarder avec beaucoup de plaisir. Je ne suis pas encore convaincu par l'apparition d'un frère Baldwin dans le rôle du boss d'Adam (surtout que je savais même pas qu'Adam avait un boss) ni par la soudaine idée et future vocation de Sarah dans le monde des chaussures. Mais je me laisse porter par un récit calme et tout sauf hystérique. Mon dieu ce que ça fait du bien parfois. Et bonne nouvelle : Joel prend enfin un peu d'ampleur. Comme le souligne Zeek, on ne l'a jamais vraiment entendu s'affirmer auparavant et ça fonctionne très bien alors pourvu que ça dure. 

Et pourvu que cette deuxième saison reste dans les pas de la première. Pourvu qu'elle ne gagne pas en prétention, juste peut-être en profondeur.

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