2.10 Even Steven Or The Luckiest Kid in Detroit


C'était seulement dix épisodes mais j'ai l'impression que cette saison a duré une éternité. J'ai commencé à la regarder fin juin, puis je suis partie en voyage et j'ai lentement rattrapé mon retard jusqu'à à aujourd'hui. Trois mois pour regarder cette deuxième saison qui m'apparaît d'autant plus bancale et mal foutue. 

Ce season finale n'est pas si déplaisant puisqu'il conclue de manière plus ou moins cohérente le peu d'intrigues qui se sont étalés en longueur cette année, avec une certaine douceur et de jolis scènes. Bien sûr, on se demande ce que la scène de la station essence avec Ronnie vient faire là et pourquoi le fils de Ray est devenu aussi crispant, mais l'intention est là. J'avais peur que Ray se remette avec Jessica et la voir déguerpir me ravit. Les scénaristes sont peut-être confiant de leurs faiblesses en avouant dans le dialogue final entre Ray et Tanya avoir quelque peu négligé leur sujet d'origine et de ne pas avoir rendu beaucoup de femmes heureuses. Il y a aura au moins Frances qui finit par renouer avec Mike, c'est toujours ça. 

Une conclusion satisfaisante pour une série qui ne l'a pas toujours été, malgré son sujet. Je sais qu'il y aura une troisième saison mais je ne sais pas si je vais la regarder. Je pourrais en rester là et ça m'irait. Et mon seul véritable souvenir de Hung, ce sera la découverte de Jane Adams, une actrice talentueuse et touchante pour un personnage qui ne l'est pas moins.

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