2.05 The Booth Job


Beaucoup de tendresse, une touche d'humour et un soupçon d'émotion pour un épisode réussi. 

Je me plaignais du côté répétitif des intrigues d'Adam et Kristina mais cette semaine, je n'ai pas à me plaindre. Oui, on a déjà beaucoup vu ces deux parents gérer à la fois leurs problèmes de couple et la maladie de leur fils. Mais l'Asperger n'est pas quelque chose qui va et vient au bon vouloir des scénaristes. Non, c'est toujours présent et il faut l'affronter jour après jour. Jason Katims choisit le réalisme et continue différentes approches autour du sujet en touchant juste à chaque fois. La scène où Kristina pleure en écoutant une autre mère parler de son quotidien ou bien Adam qui a peur d'annoncer à Max la vérité sont deux scènes qui m'ont vraiment ému. C'est rare une série qui laisse autant de temps à ses personnages pour gérer leurs émotions, évoluer avec autant de justesse. Ça peut paraître rébarbatif pour certains, mais moi, ça me parle. Je ne suis pas père pourtant, mais ça me parle vraiment. Et les acteurs font un superbe boulot. 

Même chose pour Jasmine et Crosby qui forment un couple de plus en plus touchant. Bon, je ne pensais qu'ils avaient les moyens de payer à Jabbar une école aussi select, mais au moins, ça permet une jolie scène lorsque Crosby parle de son métier au proviseur et que Jasmine le regarde avec un beau sourire. Il y a du mariage dans l'air et j'aime la manière dont les scénaristes ne précipitent pas les choses et préfèrent nous montrer l'amour entre les deux grandir au fil des épisodes. 

Je suis moins convaincu par le triangle amoureux qui se forme autour de Sarah. La pauvre se paye toujours des histoires d'amours compliqués ou condamnés d'avance et ses prétendants sont rarement des personnages enthousiasmants. Que ce soit le type de l'entrepôt ou bien son patron, je ne pense pas que cela va durer et en attendant, c'est une intrigue un peu trop brouillonne et déjà-vu. Lauren Graham s'en sort pas trop mal, comme d'habitude, mais mérite mieux. Je la préfère en compagnie de sa fille ou du reste de sa famille que mise à l'écart dans ce genre de vignettes amoureuses éphèmeres. 

Tiens, sa fille, parlons-en. Amber est adorable en jeune hipster qui joue de l'ukulélé et écoute le meilleur du son indé. C'est cliché, mais ça fonctionne très bien. Par contre, sa nouvelle copine m'agace sérieusement, déjà que je ne l'adorais pas dans Mad Men. Je ne vois pas très bien où ils veulent en venir en rendant aussi ambiguë leur relation. Au moins, le fait de voir Amber se préocupper de son éducation montre une vraie évolution du personnage comparé à l'an dernier et ça, c'est une bonne chose. 

Comme d'habitude, Joel et Julia ont le droit à une intrigue séparé, concernant leur couple et l'éducation de la petite Sydney. Une intrigue qui aurait pu sentir le déjà-vu à des kilomètres mais reste très sympathique, grâce au naturel des acteurs et à un Joel de plus en plus touchant. 

Quand aux grands-parents, ils ont leur petite intrigue, ça faisait longtemps. Et c'est adorable de voir Zeek danser et tenter de se rapprocher de sa femme. J'ai beaucoup aimé la simplicité de sa déclaration d'amour à Camille, alors qu'elle est en train de peindre. 

En bref, j'ai beaucoup aimé cet épisode.

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