Enfin un épisode qui procure un bon divertissement, sans trop de fioritures, sans trop qu'on est à râler.
Alors qu'ils traquent Cole, Dexter et Lumen scellent un pacte et deviennent complice. Voilà que notre serial-killer a trouvé un véritable side-kick, pas un Harry trop hypocrite ou un Miguel trop cinglé, mais Lumen, une femme qui lui convient parfaitement. Toute la partie qui leur est consacré dans l'hôtel est très bien construite et développe en parallèle une Lumen qui fuit son passé, un Dexter qui s'ouvre aux autres et deux âmes solitaires qui vont de l'avant. J'aurais juste préféré que Dexter ne monte pas sur scène pour se livrer au public car c'était too much et bien que je le sente venir à des kilomètres, je ne veux pas d'une relation sentimentale entre lui et Lumen. Enfin pas tout de suite en tout cas. Je veux les voir tuer des gens pour l'instant, tant la scène du meurtre était puissante (ça faisait longtemps). Jordan est un bon méchant bien flippant, bien joué et ça aussi, ça m'avait manqué. J'ai eu des frissons et ça fait plaisir de retrouver un peu d’intérêt pour une intrigue de la série. On a même le droit à un cliffangher !
Le reste n'a pas trop parasité mon plaisir. Si elle arrêtait de dire "Fuck" toutes les dix secondes (et je plaisante pas), Debra gagnerait en crédibilité mais ça peut être intéressant de la voir prendre l'air un peu, loin de cette brigade étouffante qui n'apporte rien de bon à la série. Jolie scène de confession avec son frère en tout cas. Laguerta est une salope du début à la fin, c'est bien de l'assumer. Et Battista s'en sort bien grâce à sa dernière scène avec Deb. Le personnage le mérite car je l'aimais bien à une époque. Allez, tous le monde contre Laguerta !
J'espère que le détective va avoir assez de jugeote pour relier Dexter au Bay Harbor Butcher après sa découverte, mais bon, on est pas à l'abri d'une amnésie de la part de la série. Au moins, fini l'ennui.
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