7.07 Christening


Je dois dire que je ne m'attendais pas à un épisode centré sur le baptême de Cece, tant Jim et Pam n'avait pas vraiment montré de pratique religieuse jusque là. Mais bon, les pressions familiales ont surement jouer dans leur décision et c'est surtout un prétexte pour avoir un nouveau JAM-centric épisode après le mariage et l'accouchement. Enfin non, c'est encore un Michael-centric, notre couple favori ne joue qu'un rôle secondaire et Steve Carrel nous propose une nouvelle variation de son personnage dans un épisode certes inégale, mais qui contient quelques beau moments. 

On a échappé au Michael hérité du mariage de Phyllis, qui veut toute l'attention. On est resté dans plus de subtilité et c'est tant mieux. Voir Michael émerveiller par les gens qui lui disent bonjour, par la générosité ambiante, et se rendre compte du cynisme de ses employés, c'était une bonne idée. Car enfin, Michael se rend compte de sa principale qualité, cette insouciance, cette naïveté qui fait de lui quelqu'un avec un bon fond, dissimulé derrière un caractère d'enfant capricieux. J'avais presque envie de voir Michael vraiment partir pour le Mexique en compagnie d'Andy. Mais il fallait bien un retour au status quo et la résolution de l'intrigue laisse un peu à désirer, trop baclé. Il aurait fallu quelques minutes de plus pour que cela soit abouti. Il est rassurant de voir que, en préparation du départ de Steve Carrel, les scénaristes ont décidés d'ajouter de nouvelles couleurs au personnage de Michael et même si c'est fait avec une certaine maladresse, l'intention est là et le comédien s'en sort toujours très bien, avec beaucoup de justesse. 

Pour le reste, c'était la routine. Un cold open poussif. Du JAM mignon mais un peu redondant, manquant de conviction. Des personnages qui balancent leurs répliques de la semaine en prenant bien soin de devenir un peu plus des caricatures d'eux-mêmes. Mais tout de même quelques rires, comme avec Angela voleuse de bébés ou grâce aux expressions de John Krasinski. Oh et le T-shirt Arcade Fire était génial !

Mais la meilleure partie de l'épisode n'occupe finalement que quinze secondes d'écran : Toby et sa relation avec Dieu. Dommage que ce soit aussi court car Paul Liberstein est parfait et c'était aussi amusant que touchant. 

Donc oui, l'épisode est inégale, il en agacera beaucoup. Mais rien que pour le portrait de Michael qui s'en dégage, quelques bonnes répliques et une micro-intrigue excellente, je suis indulgent. C'était le premier essai pour le scénariste comme pour le réalisateur de cet épisode et c'est déjà pas mal même si on peut être en droit d'attendre mieux.

Commentaires