2.01 If I Could, I Surely Would


Les hommes d'un certain âge sont de retour et ça me fait vraiment plaisir. La première saison avait été une vraie bonne surprise, une chronique douce-amère avec trois personnages attachants, avec des acteurs à contre-emploi incroyablement touchants, sans jamais en faire trop, sans aucune prétention. Voilà donc la deuxième saison et on se remet dans le bain en douceur. 

Tout commence avec un beau montage sur la chanson "El Condor Pasa" de Simon & Garfunkel, très approprié et collant bien avec l'ambiance du show (ah, ce générique !). On se souvient peu à peu de la situation de chaque personnages, qui après avoir compris pendant dix épisodes qu'il n'était plus question de perdre du temps à l'approche du cinquante ans, sont dans une phase d'évolution. Joe (qui reste mon préféré) tente de vaincre ses problèmes de jeu en se lançant un défi sportif tout en essayant de savourer maladroitement son nouveau statut officiel d'homme divorcé. Owen est désormais le patron de son entreprise mais doit encore lutter contre l'influence de son père et ses propres faiblesses. Et Terry découvre le monde du travail tout en gardant de côté une bonne dose d'idéalisme et de liberté d'esprit. 

Ces changements sont développés avec justesse tout au long de ces quarante minutes qui passent beaucoup trop vite. Comme d'habitude, Joe est vraiment touchant : il pense que coucher avec une femme juste une nuit pourrait la blesser, mais c'est lui qui se retrouve un peu perdu à la fin de l'épisode. Oh, et ces lunettes ! J'avais oublié à quel point le show pouvait être drôle. J'espère juste qu'Owen ne va pas se retrouver avec une copie de son intrigue de la première saison et que Terry sera un peu plus présent que l'an dernier car Scott Bakula est vraiment surprenant avec ce personnage. 

En tout cas, je suis vraiment heureux de retrouver cette série, parfaite pour oublier les tristes annulations de Rubicon et Terriers et pour commencer l'hiver au chaud.

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