5.07 Perfect Record


Eric Taylor a toujours été le père de substitution des gamins qu'il entraîne. Car pour la plupart des personnages, comme Matt, Tim ou Smash, le père était absent et il y avait ce besoin de figure paternel. Alors qu'il exerçait ce rôle sur Vince depuis la saison dernière, le sortant des mauvais quartiers pour lui faire atteindre tout son potentiel, le Coach est confronté au retour du véritable père de son joueur. Et pour la première fois dans la série, Eric perd le contrôle de son joueur central et de son équipe. 

Le match des Lions contre les Panthers m'a laissé avec des frissons. C'est un sentiment assez inédit, celui de voir son équipe favorite gagner en jouant brutalement, contre les règles et contre la volonté d'Eric, qui voit ses collègues et ses joueurs en pleine zizanie et n'a pas le courage de s'interposer. Son impuissance m'a vraiment ému et c'est encore plus saisissant lorsque l'ennemi est l'équipe des Panthers, supporté par Jason Street, de retour pour l'occasion. Ca fait plaisir de revoir l'un de mes personnages favoris, qui bien sûr, défend toujours son ancienne équipe. Malgré son apparition discrète, on sent déjà que la dernière partie de la série est lancé avec son lot de revenants et un avenir incertain pour Eric. Il va devoir reprendre le contrôle de son équipe et peut-être devoir trouver une porte de sortie en dehors de Dillon. 

L'omniprésence du père de Vince aurait d'ailleurs pu être difficile à avaler si Cress Williams n'était pas aussi talentueux. On ne sait jamais s'il faut faire confiance en cette homme et s'il faut se ranger du côté de Vince. Il y avait de belles scènes entre eux, et également entre la mère de Vince et Jesse, qui semble être la seule à vraiment douter du revenant. Et la scène qui m'a brisé le coeur, c'est la dispute entre Vince et le Coach, très violente et inattendue.

La violence des Lions apporte son lot de tensions mais laisse une petite place à l'humour, grâce au mentoring toujours très drôle de Luke par Billy Riggins. Et le baiser entre Luke et Becky, adorable, touchant, interprété avec beaucoup de justesse. 

On a également quelque chose d'intéressant lorsque Tami se retrouve confronté à Derek et plutôt que de lui faire la morale, préfère ne pas s'imposer et simplement penser aux études de sa fille. On aborde un sujet intéressant avec une jeune fille qui refuse de se lancer dans la vie d'adulte et des parents qui sont impuissants face à ses doutes. 

J'admire beaucoup la cohérence du show et le retour de personnages secondaires mais je me demande vraiment où sont passés le McCoy ? Le match aurait été l'occasion d'avoir des nouvelles de J.D. et sa famille, non ?

À part pour cet oubli, j'ai adoré cet épisode, probablement le mieux écrit de la saison. Car il propose des sentiments inédits, un nouveau regard sur le Coach et lance quelque chose intéressant pour la dernière ligne droite de la série, qui reprendra une dernière fois début janvier.

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