Bilan Saison 7


Je continue, après une longue pause, mon marathon Seinfeld. J'avais été un peu déçu par les deux saisons précédentes, qui ressemblaient plus à une séries d'idées un peu brouillonnes et pas toujours bien exploité qu'à un chef d'oeuvre de comédie, contrairement aux débuts de la série. Malgré quelques fulgurances et scènes inoubliables, j'étais sur ma faim. Cette septième saison, diffusée entre 1995 et 1996, relève considérablement le nouveau. 

Il s'agit de l'ultime saison avant le départ de Larry David, scénariste et producteur du show, qui ne reviendra que pour écrire l'ultime épisode de la série. Et avant de laisser les clés à ses collègues, il s'amuse une dernière fois avec ces personnages loufoques, cruels et profondément humains. La série n'a plus rien à prouver, elle est un succès d'audience et d'estime incroyable et même l'arrivée de Friends ne l'a pas encore détrôné dans le coeur des américains. 

Le fil rouge de la saison (et je pense que le fil rouge est quelque chose de très important qui manquait aux deux saisons précédentes) est le pacte de mariage entre Jerry et George. Mais seulement ce dernier se fiance pour de vrai et se retrouve prisonnier d'une situation qui ne lui convient pas du tout. Le meilleur moyen pour les scénaristes de rendre George encore plus drôle, impatient, irascible et drôle ! Ses querelles avec Susan couplé à son travail où il ne fait strictement rien apporte son lot de scènes inoubliables, qui trouveront une résonance controversé dans le final où Susan trouve la mort en léchant la colle des enveloppes d'invitations au mariage. C'est très couillu de la part de la série et c'est surtout d'un humour noir particulièrement bien pensé.

"The Invitations" est donc dans mon top de la saison, au côté du célébrissime "The Soup Nazi". Je m'attendais à un peu mieux de la part de cet épisode dont on parle beaucoup, mais je dois avouer que c'est très bon. Moi, je retiendrais également les deux épisodes doubles beaucoup mieux maitrisés que d'habitude et mettant en scène un Newman déchaîné, "The Seven" et son pitch aussi ridicule qu'il est caustique ou bien "The Sponge" qui est un concentré de ce que Julia-Louis Dreyfus peut faire de mieux. N'oublions pas les gags plus visuels de Kramer qui commencent enfin à avoir de l'effet de moi !

Certains pensent qu'il s'agit de la dernière grande saison de Seinfeld avant que le show ne devienne trop parodique. Moi, j'attend avec impatience de voir comment l'après-Larry David va être négocier !

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