Avant de faire un break jusqu'à l'été prochain (stratégie incompréhensible de la part de TNT), les Men of a Certain Age nous offre un beau cadeau : leur meilleur épisode. Enfin, c'est mon préféré en tout cas. Je demandais plus de scènes réunissant les trois amis et bien les voilà parti pour passer un week-end tous les trois. Une escapade qui est un prétexte pour analyser tout le chemin parcouru pour le moment, faire le point sur les intrigues de la saison. Mais c'est surtout un beau mélange d'humour et de drama, avec trois acteurs irréprochables.
J'ai jamais autant ri devant la série. Que ce soit devant le visage souvent consterné d'Owen face aux conneries de ses amis ou les tentatives de Joe pour regarder la télé à l'hôtel. Sans compter toutes les répliques habilement placé, toujours délivré avec beaucoup de naturel et un timing comique parfait. La colonoscopie n'a rien de glamour mais c'est pourtant un bon moyen d'aborder le thème récurrent de la vieillesse et de mixer le comique de la situation et le drama de ses conséquences. Heureusement, tout le monde semble s'en tirer indemne et les problèmes sont tout autres.
On a Joe, de plus en plus bouffé par ses "mind-bet", qui manque de péter un câble devant ses amis. Il est plus touchant que jamais, face à son père ou en réalisant qu'il doit retourner se faire aider pour son addiction au jeu. On a enfin un Owen qui se laisse aller à ses émotions et vomit son malheur devant ses amis, ce qui permet à Andre Braugher d'avoir quelque chose de très puissant à nous montrer. Et Terry arrive à une grande étape : il est amoureux ! Le personnage d'Erin a été plutôt bien intégré au show en ce début de saison et je pense que voir leur romance se développer sera intéressant et bénéfique pour le personnage de Scott Bakula, qui n'est enfin plus à la traîne au niveau des intrigues.
Pour sa drôlerie, pour l'émotion qu'il provoque, pour son écriture très habile, pour "Let the Sunshine In" lors d'une bagarre d'un bar, pour un trio d'acteur impeccable, voici pour moi le premier épisode mémorable de l'année 2011 en matière de séries. Et dire qu'il faut attendre quasiment six mois pour voir la suite...
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