1.06 Ring-a-Ding-Ding


Dès la première scène, l'épisode met derrière lui l'arc principal concernant Lindus et s'autorise un loner plus que réussi, qui permet d'explorer avec justesse les émotions de personnages de plus en plus attachants. 

L'une des forces de Terriers, c'est de ne jamais être prévisible. Alors quand Katie passe la soirée à boire avec un camarade de classe et qu'on se doute qu'elle va tromper Britt, on est d'abord un peu perplexe. Et puis finalement, en plus de la faire coucher avec quelqu'un d'autre, les scénaristes nous offrent comme récompense une superbe scène finale où la jeune femme se confie à Hank au sujet de sa culpabilité. Quand Hank lui dit qu'elle n'était pas elle-même sous l'emprise de la boisson, il sait de quoi il parle et c'est d'autant plus touchant que Donal Logue est parfait. Cela offre un très beau contraste avec le début de l'épisode, très léger et permet d'appronfondir le personnage de Katie, qui était jusque là encore un peu lisse.

L'adultère est d'ailleurs le fil rouge de l'épisode, et l'enquête mené par nos deux héros est vraiment bien foutu, avec des personnages forts et un tas de rebondissements jamais forcés. J'aime toujours autant ces petites enquêtes qui sont souvent des métaphores concernant les protagonistes. La scène où Hank prend dans ses bras la cancéreuse cocue était bouleversante. Alors qu'on aurait pu le détester lors des fiancailles, Jason devient quand à lui plus intéressant, plus authentique. On souhaite bien sûr à Hank de récupérer Gretchen mais on ne peut pas en vouloir à son rival (même si je sens bien qu'il nous cache quelque chose). La présence de Steph qui vit dans le grenier est toujours un plus amusant et original. 

Et puis une autre force de la série, ce sont ses dialogues. Apercu d'un échange entre Britt et la géniale avocate des deux détectives :

Britt : Where’s the baby?

Maggie : I sold it. You know it shit absolutely everywhere?

Britt : Your boobs are huge.

Maggie : Stop staring at my son’s lunch.

Excellent. Tout comme la réalisation. Le générique. Bref, rien à redire, un épisode proche de la perfection.

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