L'épisode le plus réussi de la saison, le plus solide de la série peut-être bien.
Où Boyd découvre qu'il n'est rien d'autre qu'un bandit, mais un bandit avec des idéaux, un bandit qui respecte sa parole et protège les innoçents. Presque un justicier. C'est un rôle qui lui va parfaitement. Walton Goggins démontre tout son savoir-faire dans une intrigue pleine de surprises et de violence, et on est hanté par son regard de fou abimé par la poussière et réchauffé par le soleil du Kentucky, la chaleur de la mine. Tout est parfait, de son face à face avec Raylan jusqu'à sa confession à Ava. Et on se demande maintenant ce qu'il va bien pouvoir advenir de l'enfant terrible alors que les sirènes de police résonnent devant son porche.
Les Bennett ne sont pas laissés de côté et alors que je desespérais de voir Mag, la voilà qui débarque avec un marteau et se met à sanctionner ses fils dans une scène à glacer le sang. Raylan se rapproche du but alors la patronne de la famille se fait plus agressive pour mon plus grand plaisir. On sent aussi une belle relation naître entre le marshal et la gamine, comme s'il se reconnaissait en elle, comme si elle le renvoyait à sa jeunesse (est-ce pour cela que Arlo Givens refait une apparition ?). Pas de Winona cette semaine mais un Art très drôle et un affrontement entre Raylan et un pasteur pouilleux mémorable. Notre cow-boy est l'homme qui murmurait à l'oreille des bouseux du Midwest, assurément.
La tension qui monte, les personnages qui se complexifient, le récit qui prend de l'ampleur. Tout est exemplaire dans ce "Cottonmouth" impeccable.
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