Beaucoup de choses se passent dans cet épisode, qui apporte pas mal de satisfaction en concluant deux intrigues lancés en début de saison.
En pleine guerre interne, Lockhart&Gardner tentent de défendre la démocratie. Passons rapidement sur le procès de la semaine qui nous questionne de nouveau sur le pouvoir d’Internet avec cette fois un moteur de recherche imaginaire qui aiderait le gouvernement chinois à limiter la liberté d’expression. Il y avait le frère insupportable de The Big C dans un rôle toujours aussi détestable. C’est surtout intéressant pour Alicia, qui découvre la part cynique de Will et réalise qu’elle n’a peut-être plus sa place dans un cabinet qui défend ce genre de valeurs. L’intrigue aurait pu être poussé un peu plus loin mais je comprends que les choses soient laissés en surface tellement il y a d’autres problème à gérer dans cet épisode très dense.
La guerre interne trouve une conclusion réussie, et j’ai adoré les rendez-vous dans la neige et les conspirations qui ont menés à la chute de Bond. Il était clair que ce dernier allait être éjecté mais je ne pensais que je prendrais autant de plaisir à regarder cette scène. Diane est majestueuse, le petit vieux est marrant et j’aime de plus en plus David Lee. Je me doute que Bond va sûrement revenir mettre des bâtons dans les roues à ses ennemis mais en attendant, ça permet de mettre fin à une intrigue certes passionnante mais qui traînait tout de même en longueur. Et comment ne pas exploser de joie devant la danse de Diane et Will, le couple parfait ?
La campagne s’accélère elle aussi et un premier candidat est éliminé. Je ne pensait pas que Childs serait le premier sur la liste et je ne pensais pas non plus que le voir retirer sa candidature m’attristerait. Je le trouve attachant lors de son face à face avec Peter et ce dernier me semble plus calculateur et froid que d’habitude. Même son fils s’y met (quand c’est le fils, c’est la fille), et s’associe à l’affreuse Becca pour organiser un coup bas. Heureusement qu’Eli est là pour exploser de joie et balancer des répliques cultes, sinon je commencerais à ne plus être du côté du candidat Florrick.
Sinon, Kalinda a le droit à de courtes scènes : on apprend qu’elle a déménagé, elle se montre décidé à être plus normal et paf, son passé le rattrape une nouvelle fois. Je peux vous dire que j’attendais ce geste de la part de Cary depuis très longtemps. Dommage que ce soit passé inaperçu au beau milieu d’un épisode très chargé.
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