5.19 I Heart Connecticut


Bon, je me suis un peu excité pour rien quand je parlais d'un grand arc qui renouvellerait la série. L'absence de Tracy et le hiatus du Girlie Show trouve très vite sa résolution dans cet épisode sympathique mais un peu bordélique. 

C'est peut-être parce que Kenneth a trop de temps d'antenne ou que la chute est prévisible que l'intrigue principal ne m'a pas tant amusé. Mais il y a tout de même de petites touches d'absurdes savoureuses comme Jeremy le lézard ou bien l'académie de pizza. Et bien sûr le retour de Tracy Jordan, complétement en roue libre et inchangé, juste comme on l'aime, qui retrouve ses bonnes habitudes dans un speech final excellent. Alors oui, le hiatus semble terminé mais au moins, Tracy est de retour et il semble en forme !

À côté de ça, Jenna a de nouveau un projet débile qui parodie un tas de trucs et c'est là aussi le gros foutoir. Mais un foutoir amusant parce qu'il implique Jack et le créateur de Everybody Loves Raymond transformant ainsi le film d'horreur à petit budget en produit marketing qui rapporte gros. Rien de vraiment neuf mais une satire divertissante comme la série peut en pondre à l'occasion. 

Et c'est assez rare pour le signaler, mais Pete a eu une intrigue. Certes, ce n'était pas franchement drôle, mais au moins le personnage a sa petite victoire et la série laisse entrevoir un peu d'humanité, ce qui est également assez rare et plaisant. Rob Riggle était impeccable dans le rôle du père de famille qui a besoin d'une petite victoire. Dommage qu'il ne s'agissait que d'un rêve et qu'encore une fois, la fin est baclée.

Notons que Jack tombe de plus en plus dans la caricature et que bizarrement, ça fonctionne très bien. La série n'a plus un pied dans la réalité mais Alec Baldwin s'en donne à coeur joie. Comme lorsqu'il compare son esprit à la plus grande encyclopédie du monde !

Je suis déçu parce que je m'attendais à mieux mais si on enlève Kenneth, c'est un épisode dans la moyenne. La prochaine fois, ce sera le centième épisode et le niveau devrait monter d'un cran.

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