6.20 Hopeless


C'est un peu le bordel dans la série en ce moment. CBS diffuse les épisodes n'importe comment et les scénaristes font des allers-retours un peu confus entre les différentes intrigues du moment. Ici, on revient sur le paternel de Barney, et John Lithgow est de retour. Et on nous ressort quasiment le même propos que lors de sa première apparition : Barney est déçu de ne pas avoir un père plus fêtard. Sauf qu'il y a une nuance intéressante à la fin. 

Oui, un moment inédit, où Barney évoque sa fatigue, le fait qu'il ne s'amuse plus comme avant, qu'il aimerait un peu plus de simplicité et une femme dans sa vie. Bien sûr, ça sonne forcé et mièvre, mais c'est une belle promesse. Surtout que la jolie anglaise avec qui il avait sympathisé en milieu de saison pourrait bien revenir et être cette femme qui comblerait sa solitude. En attendant, Lithgow s'en donne de nouveau à coeur joie et j'ai souris plusieurs fois, même si j'éprouve moi aussi une grosse fatigue concernant Barney. Espérons donc que l'évolution du personnage est proche, même si j'ai l'impression d'espérer ça depuis déjà trop longtemps. 

Le reste du groupe s'invente de nouvelles identités, ce qui est là aussi l'occasion de sourire gentiment. Malgré le jeu limité de Josh Radnor, Ted peut être un bon ressort comique quand on lui en donne l'occasion (le retour des bottes de cow-boy) et Marshall a toujours le droit à son court moment de gloire (ici, en faux écrivain efféminé). Et tandis que Lily se la joue Meryl Streep, Robin nous présente son âme soeur, celui qui partagera probablement sa vie, si l'on en croit Bob Saget. Encore un mystère repoussé aux calendes grecques, comme si ce foutu mariage de fin de saison ne suffisait pas. Mais la fin de saison approche justement et les choses devraient revenir dans l'ordre. 

"Hopeless" était un brouillon, une ébauche d'évolution des personnages, une esquisse de sourire, rien d'inoubliable.

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