Bilan Saison 1


Quelques mots sur cette comédie que FOX vient d'annuler après une dizaine d'épisodes. C'est pas que j'ai grand chose à dire à son sujet, mais ce serait dommage qu'elle tombe complétement dans l'oubli.

Basée sur une série israëlienne, Traffic Light ne traite en aucun cas du code de la route mais d'un sujet plus que convenu : trois amis qui gèrent différemment leur relation amoureuse. L'un est marié, l'autre vient d'emménager avec sa petite amie et le troisième est un coureur de jupons. Oui, plus classique tu meurs et des pitchs comme ça, il y en a eu un paquet cette année, entre Mad Love et Better With You, elles aussi tuées dans l'oeuf. Mais si je me suis décidé à donner sa chance à celle-ci, c'est grâce à deux acteurs aperçus dans The Office : David Denman, qui jouait Roy, le fiancé de Pam, et Nelson Franklin, qui jouait l'informaticien pendant la sixième saison. Deux acteurs suffisamment attachant pour avoir envie de le suivre et d'aller au délà d'un pilote franchement raté. La suite est un peu mieux. Parce que rapidement, la série trouve son rythme de croisière et développe avec décontraction des personnages sympathiques, à travers des situations qui font sourire et des dialogues plutôt originaux. À aucun moment on n'explose de rire ou l'on applaudit l'ingéniosité des scénaristes mais pour ce qui est de passer vingt minutes de détente, Traffic Light remplissait tranquillement sa mission. Et je ne comprends pas pourquoi Fox ne la laisse pas continuer son boulot dans son coin plutôt que de l'annuler avant qu'elle n'explore tout son potentiel, surtout si c'est pour la remplacer par une comédie du même calibre à la rentrée. Mais c'est hélas le sort de beaucoup de sitcoms innofensives que je n'adore pas et qui ne m'agace pas, mais qui reste dans l'indifférence complète. 

Donc malgré toutes ses bonnes intentions et sa fraîcheur, Traffic Light n'aura été qu'un léger plaisir, éphèmère et que moi aussi, je vais oublier. Pas de quoi se révolter mais voilà, comme c'était la seule série de la Fox que je suivais (oui, comme vous l'avez compris, j'ai abandonné Raising Hope), j'emmerde la chaîne et je lui dis au revoir sans me retourner.

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