3.07 What's Going On Downstairs Or Don't Eat Prince Eric


Le cliffangher sur lequel nous avait laissé l'épisode précédent était un peu idiot : la nouvelle cliente de Ray est en vérité... un homme ! Mais de manière assez surprenante, celui-ci exploite le malentendu avec beaucoup d'humanité et de tendresse et plutôt que d'en faire une farce, continue de développer un des thèmes centrale de la série : la peur de vieillir seul. 

La petite aventure de Ray et de Kyla est en effet plus émouvante que prévu. Avec un côté guimauve totalement assumé, cette danse sur une chanson ringarde de Air Supply m'a conquise. Je suis assez friand d'ailleurs de ces scènes où, lors d'un bal, quelqu'un se laisse aller à la nostalgie sur la piste de danse (rappelez-vous la fin du pilote de Freaks & Geeks ou le ralenti inoubliable qui cloturait Rushmore, l'un des premiers petit chef d'oeuvres de Wes Anderson). L'épisode développe donc, entre la scène d'intro légère à la patinoire et ce slow touchant final, un beau duo inattendu. 

Et cette parenthèse n'empêche pas le reste des intrigues en cours de faire un pas en avant : que ce soit Tanya qui finit enfin par développer son business en embauchant Jason (dont j'aime toujours autant la naïveté et la jalousie de Ray à son égard), Charlie qui s'avère être un voleur et se fait la malle après une scène d'anthologie d'interrogatoire musclée où une pauvre tortue manque d'y passer, ou bien Jessica qui retrouve sa vieille amie Lenore (la fourbe !) et se rapproche plus que jamais du secret de son ex-mari. Allez, messieurs les scénaristes, osez et faîte lui découvrir le nouveau statut de Ray, ce sera le meilleur moyen de l'inclure organiquement dans ce qui l'entoure et de relancer la série. 

En attendant, l'épisode était savoureux et contrairement à l'an dernier, je ne m'ennuie plus une minute devant Hung.

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